Zoom sur le VIA à New York (Etats-Unis), l’expérience d’Arthur !
Découvrez dans cet article le parcours d’Arthur, étudiant à IMT-BS et en VIA à New York !
Bonjour Arthur, peux-tu te présenter et revenir sur ton parcours ?
Je m’appelle Arthur Jaspard, j’ai 23 ans, prochainement diplômé du master d’ingénierie d’affaires internationales de l’Institut des Mines Télécom. Afin de valider ma deuxième année de master, je suis actuellement stagiaire en tant que Business Development Representative au sein de la start-up Opendatasoft. Dès septembre, je rejoindrai les équipes de Business France à New York en tant que VIA Chargé de Développement VIE.
Très rapidement, tu t’es orienté vers l’international, d’où te vient cette passion ?
Cela remonte à un système adopté par mes parents, ils avaient décidé de nous faire grandir à la campagne, plus exactement à La Tour d’Aigues tout en travaillant à Paris où leurs entreprises respectives étaient situées.
Dès mes 4 ans, mes parents partaient le dimanche soir de La Tour d’Aigues pour Paris et revenaient le jeudi/vendredi soir. Pour pallier leur absence, ils ont décidé d’employer des jeunes filles au pair, qui parlaient anglais. Par conséquent, j’ai été éduqué par une série d’au pair provenant en grande majorité d’Amérique du Nord, créant chez moi une attache profonde pour ce continent et ce mode de vie qui me faisait rêver.
J’ai ensuite effectué deux voyages en Amérique du Nord, le premier en Californie en 2015 et le second au Canada en 2016 qui m’ont conforté dans l’idée d’y vivre un jour.
Durant tes années à IMT-BS, tu pars travailler puis étudier aux Etats-Unis…
En effet, à la fin de ma première année de master à l’Institut Mines Telecom Business School, j’ai décidé de prendre une année de césure à l’international. J’ai eu la chance d’intégrer une start-up spécialisée dans le lavage de voiture à domicile, Washos, à Los Angeles en tant que Vendors & Partners Development Manager pendant 10 mois.
Raconte-nous ton semestre à Irvine (Californie) ?
A la fin de mon stage au sein de Washos, j’ai effectué un échange au sein de l’University of California Irvine. Ce fut mon semestre favori dans mes études supérieures, j’y ai rencontré d’autres étudiants en provenance de partout dans le monde, du Japon, d’Allemagne, du Nigeria, de Colombie, d’Espagne, etc. Les cours étaient beaucoup moins théoriques qu’en France, très axés sur le monde professionnel réel. Nous avions cours de 9h à 12h puis nous mangions souvent sur le campus avant d’aller très régulièrement à la plage (située à 15 minutes). Nous avions des infrastructures de sport moderne à notre disposition dans lesquelles nous avons également passé la majeure partie de notre temps. Seul point négatif notable, le coût des logements, pour 800$ par mois, je partageais une colocation avec 3 autres étudiants mais également ma chambre avec l’un d’entre eux.
Lire plus : Travailler à l’étranger : Comment faire ?
Avec du recul, quel a été l’apport de ces expériences internationales dans ton parcours ?
J’ai eu la chance de voyager en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord. Ces différents voyages ont élargi mes horizons, me donnant la volonté de voyager et de m’expatrier. Chacune de ces expériences à l’étranger a été une occasion de s’imprégner d’un fonctionnement, d’un mode de vie et d’une culture différente avec ses propres us et coutumes. Cela m’a permis de mieux comprendre des enjeux globaux qu’ils soient sociétaux, politiques, économiques, à l’échelle internationale. Enfin, personnellement cela m’a créé un réseau international, m’a permis d’être plus adaptable et de m’ouvrir l’esprit à d’autres expériences.
Après quelques temps en France, tu t’envoles à nouveau pour les États-Unis, qu’est-ce qui te plait spécifiquement dans ce pays ?
A la différence des voyages que j’ai pu effectuer, j’ai pu vivre aux Etats-Unis pendant un an environ. C’est cette expérience au sein de la société et du monde professionnel américains qui m’a donné envie de m’y envoler à nouveau. Je pense que tout étudiant français a beaucoup à apprendre de la culture professionnelle américaine. Pour moi, cela a toujours été évident que je retournerai d’une manière ou d’une autre travailler aux Etats-Unis et Business France proposait l’opportunité parfaite pour réaliser cette ambition.
Tu pars faire un VIA, mais plus concrètement peux-tu nous dire de quoi il s’agit ?
Le VIA (Volontariat International en Administration française) est similaire au VIE (Volontariat International en Entreprise) dans les missions et attributions du volontaire à une différence près. Le VIE s’effectue dans une entreprise privée, lorsque le VIA correspond à une mission pour une entité appartenant au gouvernement Français. Par ailleurs, la grande majorité des VIA sont issus de Sciences Po et travaillent dans des Ambassades/Consulats/etc. français à l’étranger. Lorsqu’un volontaire part en VIA il doit également effectuer de nombreuses démarches administratives dans les différents ministères français pour être habilité à partir représenter la République Française à l’étranger.
Quelles seront les missions que tu vas avoir durant ton VIA ?
Quant aux différentes missions associées au poste de VIA Chargé de Développement VIE, mes missions seront tout d’abord commerciales sur les secteurs de la Tech et des Services Innovants, de la Santé et de l’Art de Vivre. Les attributions du poste incluent la gestion d’un portefeuille de clients déjà existants, la fidélisation et le développement de ces comptes ainsi qu’une prospection proactive de nouveaux comptes sur le territoire Nord-Américain. Elles comprendront également la prise en charge des demandes de placements de VIE, les mises en relation, la formation des équipes internes et l’aide à la gestion administrative ainsi qu’au bon déroulement des missions des VIE affectés en Amérique du Nord.
Un conseil pour les étudiants qui souhaiteraient faire un Volontariat International ?
Renseignez-vous et postulez le plus tôt possible, j’ai commencé à m’inscrire sur Mon Volontariat International : site officiel du V.I.E | V.I.A dès la mi-avril, de plus, j’ai postulé pour l’offre où j’ai été sélectionné fin avril, soit plus de 4 mois avant le début effectif de ma mission (septembre) !
Il y a des offres mises en ligne régulièrement, il est donc important de visiter le site officiel de manière hebdomadaire.
Enfin, une première expérience, qu’elle soit universitaire ou professionnelle à l’étranger, plus particulièrement dans le pays visé, m’a semblé être un véritable différenciateur dans mon processus de recrutement.
