Roulez vert, économisez gros : vos économies et les aides à découvrir !

Face aux enjeux environnementaux actuels, il est urgent d’accélérer la transition énergétique et de se diriger vers des actions moins polluantes. L’utilisation de véhicules plus écologiques permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En effet, selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) une voiture électrique en France voit son impact divisé par 2, voire 3, comparée à une voiture thermique. Il semble ainsi que les voitures électriques soient d’une importance croissante dans la transition énergétique.

Économies de carburant et de recharge

Les voitures électriques sont des véhicules dont le fonctionnement est basé sur une batterie électrique. À la différence des voitures thermiques, les voitures électriques n’émettent pas d’émissions de gaz à effet de serre, car il n’y a aucun carburant utilisé.

Les utilisateurs peuvent ainsi faire de grandes économies de carburant grâce à l’électricité qui est moins chère que les carburants fossiles. En effet, même s’il y a des dépenses pour recharger la voiture électrique, celles-ci seront moins importantes sur le long terme que celles pour une voiture thermique. Une voiture électrique est plus performante qu’une voiture thermique, car l’efficacité énergétique dont elle dispose est 4% supérieure à celle d’un véhicule utilisant de l’essence ou du diesel, selon Kia, un constructeur automobile sud-coréen.

Il est vrai que le prix d’achat est plus élevé pour une automobile électrique, mais, il faut penser que les coûts liés à son alimentation sont moindres. En effet, les clients propriétaires d’une voiture électrique qui dispose d’une prise de recharge à domicile ont tout intérêt à souscrire une offre d’électricité avec un prix du kWh bas. Ainsi, il devient facile de faire des économies grâce
au faible tarif de l’électricité.

En revanche, dans l’idée commune, l’entretien d’un véhicule électrique est beaucoup plus important que celui d’une voiture thermique. Cependant, c’est un avis erroné, car ce sont les voitures à essence et diesel qui sont les plus fragiles. Selon une enquête de Highway Loss Data Institute (HLDI), 18,4% des collisions ont détruit des voitures thermiques contre 6,1% pour les électriques. Les frais des réparations suite à un accident sont seulement supérieurs de 2% pour les véhicules électriques. La tendance laissant penser que la restauration des voitures à moteur électrique est plus chère est liée au fait que les réparations de manière globale sont plus importantes aujourd’hui. En effet, que cela concerne les automobiles électriques ou non, le développement de la complexité de leur système a augmenté les frais de remise en état de toutes les voitures (thermiques et électriques). Selon HLDI, en trois ans, le coût des réparations a augmenté de 30%. Cela illustre bien l’augmentation des frais de dépannage de tout produit de l’industrie automobile, non pas spécifiquement l’entretien des véhicules électriques.

Par ailleurs, les progrès technologiques de l’industrie automobile ont permis d’améliorer considérablement les voitures électriques. En effet, les personnes qui sont réticentes quant à la qualité de ces dernières, les meilleurs véhicules électriques ont plus de 700 km d’autonomie. Les batteries électriques s’améliorent considérablement, cela permet de réduire les coûts de recharge, car les propriétaires ont moins besoin de charger leurs véhicules.

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Avantages des subventions gouvernementales et incitations

Les pouvoirs publics ont conscience des enjeux climatiques d’autant plus qu’ils ont des objectifs en faveur de la transition énergétique à atteindre (comme la neutralité carbone d’ici 2050). Afin d’encourager les Français à se tourner vers des véhicules “propres”, le gouvernement a mis en place des aides pour aider les individus à acquérir une voiture électrique.

En effet, l’Etat français a mis en place trois aides principales :

• La prime à la conversion
• Le bonus écologique
• Le microcrédit

Tout d’abord, la prime à la conversion est une aide financière qui permet de soutenir les ménages dans l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion. Il y a une seule condition qui est celle d’une mise au rebut d’une ancienne auto. Cependant, une aide financière allant jusqu’à 6 000€ est accordée aux particuliers ou aux professionnels qui souhaitent acheter un véhicule à hydrogène ou électrique à hauteur de 6 000€. Ainsi, cela incite les individus à se diriger vers des véhicules qui permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Cette aide est également adaptée aux véhicules à 2 ou 3 roues, le soutien financier est moins important. En effet, le montant de l’aide accordé est de 1 400€, une prime de 500€ est attribuée aux individus voulant acheter un vélo électrique.

Ensuite, l’établissement public territorial Paris Ouest La Défense (POLD) ajoute une aide en plus de la prime. En effet, les individus peuvent bénéficier de 10% de prise en charge sur le montant de leur véhicule grâce à POLD.
Par ailleurs, une surprime est accordée à certains habitants, elle peut aller jusqu’à 3 000€. Effectivement, lorsque les individus habitent dans une ZFE (zone à faibles émissions mobilité), une aide de 1 000€ est attribuée. Pour les collectivités dans ces zones, le soutien peut augmenter jusqu’à 2 000€

Enfin, il y a le bonus écologique qui permet d’inciter les Français à acheter des véhicules plus respectueux de l’environnement. En effet, le bonus écologique peut monter jusqu’à 7 000€ pour une voiture et 8 000€ pour une camionnette. Ce dernier est fixé en fonction de plusieurs critères :
Le tarif du véhicule acheté
La nature de l’acheteur (particulier ou professionnel)
Le revenu fiscal (en cas de personne physique)

Par ailleurs, certaines conditions sont imposées pour encadrer le bonus écologique. En effet, lorsque l’acheteur habite dans un département d’outre-mer, le bonus est majoré à 1 000€. De plus, seuls les véhicules “propres” sont éligibles à cette aide étatique et les particuliers peuvent en bénéficier tous les 3 ans.

Pour finir, le gouvernement a mis en place une aide pour les foyers modestes afin de les soutenir dans l’acquisition d’une voiture “propre”. C’est ce qu’on appelle le microcrédit véhicules propres, cela permet aux ménages, qui ne sont pas éligibles aux crédits bancaires selon les conditions classiques (précarité professionnelle et financière), d’accéder à une aide financière pour l’achat :

• D’un véhicule électrique à 2, 3 ou 4 roues (voiture ou camionnette)
• D’un véhicule classé Crit’Air 1 (le taux des émissions de CO2 < à 132g/km)

Le montant du microcrédit peut atteindre 8 000€ et être étalé sur 7 ans maximum. Ce dernier est basé sur les revenus de l’acheteur du véhicule “propre”. 50% de l’aide est assurée par la BPI (la Banque Publique d’Investissement française) grâce à son fonds de cohésion sociale. Ainsi, si l’achat d’une voiture électrique est plus élevé que celui d’un véhicule thermique, les consommateurs disposent de plusieurs aides cumulables afin de réduire le coût direct d’achat de l’auto. Les subventions gouvernementales permettent un accès plus “abordable” aux véhicules “propres” afin d’accélérer la transition énergétique.

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