- ACTU ÉCOLES NEOMA VIE D'ASSO
- Matthieu Castagnos
- 8 novembre 2021
Une simulation de négociation de l’ONU à NEOMA
Le vendredi 7 octobre s’est déroulé au campus de NEOMA Business School à Rouen une simulation de négociation de l’ONU. Une semaine auparavant une simulation similaire avait eu lieu sur le campus de Reims. Les étudiants rouennais en M1 qui avaient choisi la capsule « Géopolitique » se sont réunis en plusieurs petits groupes pour représenter respectivement une délégation. Chacune d’elle a travaillé toute la semaine pour être prête le jour J et défendre le plus fidèlement possible les intérêts de son pays en suivant des cours tenus par Matthieu Alfré sur la présentation de l’ONU et les enjeux environnementaux. Cette année, l’intérêt de ces négociations était de trouver un ou plusieurs accords sur la question « est-ce que l’objectif de -50% du taux de gaz à effet de serre est atteignable d’ici 2050 ? ».
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Un évènement pour des étudiants organisé par des étudiants
Cette session onusienne a été dirigée par Un’iversal qui est l’association rémoise de géopolitique de NEOMA Business School avec l’aide des cours de Dimitri Vasiljevic qui ont permis en amont l’organisation de l’évènement. Les membres de l’association avaient pour rôle de présider les débats et de remettre en fin de journée trois récompenses : le prix de l’initiative, le prix de l’éloquence et enfin le prix de l’excellence.
Un évènement fictif mais proche de la réalité
Si, évidemment, l’évènement n’était qu’une simulation, cette dernière était extrêmement prise au sérieux puisque de nombreuses règles ont dû être respectées. Les étudiants alternaient entre des sessions formelles, c’est-à-dire en salle de conférence, afin de s’exprimer et présenter l’opinion de leur délégation et des sessions informelles où ces dernières étaient libres de négocier avec les autres pour trouver un accord. En session formelle, les règles étaient bien plus strictes et restaient le plus fidèle possible à la réalité. Les délégations devaient demander la parole pour s’exprimer et elles étaient tenues de respecter un temps de parole limité. Bien sûr, un certain dress-code était aussi exigé. Cette année l’école a décidé d’organiser l’évènement en anglais pour faciliter l’intégration des étudiants internationaux, permettant aussi de se rapprocher le plus possible des conditions réelles.
Durant les sessions informelles, toutes les délégations se rencontraient pour établir des motions qui étaient ensuite présentées pendant les sessions formelles. Ces motions devaient être claires et précises pour répondre à la question principale (Est-ce que l’objectif de -50% du taux de gaz à effet de serre est atteignable d’ici 2050 ?). Il fallait donc faire attention à respecter plusieurs éléments comme l’économie nationale, l’industrie nationale, les relations diplomatiques etc. Comme dans la réalité, afin que l’accord puisse passer, la motion exposée devait être votée à la majorité et aucun membre permanent de l’ONU (la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Chine) ne devait utiliser son droit de véto.
Une véritable expérience pour les étudiants
Participer à une telle simulation est une véritable opportunité. D’une part, les étudiants ont pu y développer plusieurs « soft-skills » tels que l’éloquence, le jugement critique ou encore la prise de décision. C’est aussi l’occasion de comprendre davantage l’environnement économique, politique et social de la scène internationale ; des connaissances précieuses pour leur futur professionnel. D’autre part, les étudiants organisateurs ont montré qu’ils étaient capables d’organiser un évènement d’une certaine importance, qu’ils pouvaient mener et cadrer les négociations.
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