“Un cas, vous dites ?” de la CoMu, la comédie musicale de l’association de l’ESCP
La CoMu, association de comédie musicale de l’ESCP est fière de présenter son spectacle “Un cas, vous dites ?” les jeudi 30, vendredi 31 mars et samedi 1er avril à 20h au somptueux théâtre Déjazet, le plus ancien de Paris ! Et depuis 5 ans déjà, l’association est en partenariat avec l’association Aïda, qui accompagne des jeunes touchés par le cancer.
Voilà une présentation bien brève de ce qu’est la CoMu… Laissez-moi vous parler de tout ce qu’il se cache derrière celle-ci, de ce qui se passe en coulisse.
L’écriture du spectacle « Un cas, vous dites ? »
Juin 2022, les réunions d’écriture de la pièce commencent, un des quatre auteurs arrive souvent bien après les autres, heureusement il apporte quelques viennoiseries pour se faire pardonner. Les idées fusent d’un bout à l’autre de la salle, on s’y perd, les styles se mélangent, on débat, on rit aux éclats, on prend des pauses un peu trop longues pour parler de la vie, on s’y remet, fatigués, mais passionnés. Des instants précieux qui permettent finalement de faire naître ce texte que l’on chérit tant.
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L’histoire de « Un cas, vous dites ? »
“Un cas, vous dites”, c’est l’histoire d’un grand empereur Inca… Enfin non, celle d’un couple complètement perché… Ou plutôt, l’histoire d’une famille que tout oppose. Et il y a aussi ces deux agents d’une police secrète, mais pas si secrète… Enfin bref ! Huit personnages que rien ne rassemblait de prime abord. Mais alors, la mystérieuse arrivée de Serge au beau milieu de cette étrange assemblée, ne va pas tarder à bouleverser leur quotidien.
Les vies de nos huit illuminés pourraient alors changer pour de bon… Aider Serge à rentrer chez lui, l’aider à rester ici ? Entre trahisons, manigances et états d’âmes, cette comédie vous plongera dans un univers complètement absurde et déluré !
Les répétitions du spectacle « Un cas, vous dites ? »
Novembre 2022, la troupe a maintenant le texte entre les mains et commence immédiatement à se l’approprier. Les répétitions s’organisent. Le pôle décors-costumes réfléchit à l’esthétique de chaque scène, aux tenues des acteurs et des danseurs et ne tarde pas à commencer leur confection. Les musiciens tendent l’oreille pour reprendre avec brio plus d’une dizaine de morceaux, en y ajoutant leurs touches personnelles et leurs propres compositions. Les danseurs, véritables chorégraphes, travaillent sans relâche pour donner vie à chacune des chansons. Enfin, les acteurs-chanteurs, sous le regard affûté de notre très cher JC (ne vous risquez pas à dire qu’il est le metteur en scène de la CoMu), s’emparent du texte et rejouent les scènes des dizaines, des centaines de fois pour ne rien laisser au hasard, ou presque.
Les week-ends de répétition, ou “week-ends comu” comme nous aimons les appeler, sont le pilier de toute cette préparation. Les comusards en pull rouge envahissent le campus de République pour les deux jours entiers. Dès que le petit déjeuner au forum se termine, la troupe s’active. Aux quatre coins de l’établissement on peut entendre le bruit des machines à coudre et des perceuses-visseuses, ou sentir l’odeur de la peinture fraîche. Les sons des différents instruments s’entremêlent et traversent les murs de la salle Europe, si la harpe, le violon ou la flûte enchantent les chanceux qui passent par là, la guitare, le piano et la batterie leur donnent soudain envie de se livrer à quelques pas de danse. Il suffit alors de descendre au sous-sol de l’école, pour observer un magnifique ballet, composition complexe et gracieuse des corps. Dans l’amphithéâtre Gélis les répliques s’enchaînent, tirades, monologues, cris ou pleurs, les personnages prennent vie et se mettent bientôt à chanter. À la fin du week-end, le traditionnel “tour des pôles” révèle à tous les avancées de chacun, les rouages s’assemblent, la grande machine est en route. C’est tout simplement magique.
La dernière ligne droite pour la CoMu
En un claquement de doigt, mars est là. Les répétitions se multiplient et sont de plus en plus intenses. Les liens entre les comusards se soudent plus que jamais, ils assistent à leurs derniers tours des pôles. Mais pas le temps de s’attendrir, plus que quelques jours avant le spectacle tant attendu. C’est le moment des filages au théâtre, pendant une semaine, le beau Déjazet devient un peu la maison de la CoMu. On ajuste les lumières, on teste le son et on s’essaie aux changements de décors. C’est le fameux “rush” des derniers instants.
Le spectacle « Un cas, vous dites ? » est là
Nous y voilà. Le grand jour. Sous la salle de théâtre, dans les loges, la fourmilière est en ébullition. Maquillage, dernières retouches costumes, échauffements … On s’embrasse juste avant de monter vers la scène pour se donner du courage, mais aussi pour se dire qu’on est heureux d’être là tous ensemble. L’excitation est à son comble. Dans la salle, les sièges se remplissent. Du haut du premier balcon, les “anciens” s’impatientent de découvrir comment les nouveaux vont réussir à les faire voyager cette fois-ci. Tous les comusards sont maintenant dans les coulisses, ils retiennent leur respiration, le rideau va s’ouvrir. Ils n’attendent que vos applaudissements pour commencer.
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