Stéphanie Frappart : parcours, football et salaire
Stéphanie Frappart est une arbitre internationale de football français. Elle est notamment la première française à avoir arbitré un match en Ligue 1 masculine ou encore en Ligue des champions masculine en 2020. Elle va devenir la première femme à arbitrer un match en Coupe du monde masculine, Costa Rica vs. Allemagne, le 1er décembre.
Stéphanie Frappart : Origines et parcours
L’histoire de Stéphanie Frappart commence le 14 décembre 1983 au Plessis-Bouchard dans le Val d’Oise. Elle commence à jouer au football à l’AS Herblay, mais s’oriente rapidement à l’adolescence vers l’arbitrage. À l’âge de 19 ans, Stéphanie Frappart arbitre des matchs de division d’honneur.
Elle commence à arbitrer en D1 féminine en 2003. Son premier match opposait Hénin-Beaumont à la Roche-sur-Yon. Reconnue comme la meilleure arbitre féminin aux Trophées UNFP du football en 2014, elle officie pour la première fois lors d’un match professionnel masculin de football français, dans le Championnat de France de football de Ligue 2.
Depuis le 19 mai 2022, Stéphanie Frappart fait partie des 3 femmes sélectionnées en tant qu’arbitres principales lors de la phase finale de la Coupe du monde de football 2022 (19 novembre – 18 décembre). Elle est la seule femme Européenne dans cette liste. On y retrouve également un autre arbitre principal français, Clément Turpin. La performance de Stéphanie Frappart est remarquable et contribue à la reconnaissance du rôle des femmes dans le monde du football.
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Les faits majeurs de la carrière de Stéphanie Frappart
Depuis le début de sa carrière d’arbitre de football, voici les moments clés où Stéphanie Frappart a officié en tant qu’arbitre :
- 2003 : premier match de D1 Féminine (Hénin-Beaumont – La Roche-sur-Yon)
- 2011 : Finale du challenge féminin (Montpellier – Saint-Etienne)
- 2014 : nommée meilleur arbitre féminin aux trophées UNFP du football
- 2014 : première arbitre femme à diriger une rencontre professionnelle en Ligue 2
- 2015 : Coupe du monde féminine de football
- 2016 : tournoi féminin de football des Jeux olympiques d’été
- 2017 : championnat d’Europe de football féminin
- 28 avril 2019 : première femme à arbitrer une rencontre de Ligue 1 (Amiens-Strasbourg lors de la 34e journée)
- 2019 : finale Coupe du monde féminine (Etats-Unis – Pays-Bas)
- 2019 : Supercoupe de l’UEFA masculine (Liverpool – Chelsea)
- 2020 : Ligue des Nations masculine (Malte-Lettonie)
- 2020 : Ligue Europa masculine (Leicester – Zorya Louhansk)
- 2020 : Ligue des Champions masculine (Juventus – Dynamo Kiev)
- 2021 : tournoi féminin de football des Jeux olympiques d’été
- 2022 : Ligue des Champions féminine (FC Barcelone – Real Madrid)
- 2022 : Coupe de France masculine (FC Nantes – OGC Nice)
- 22 novembre 2022 : 4eme arbitre Coupe du monde masculine au Qatar (Mexique – Pologne)
- 1er décembre 2022 : Coupe du monde au Qatar (Costa Rica – Allemagne)
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Quel est le salaire de Stéphanie Frappart ?
Le quotidien espagnol As a dévoilé la rémunération des arbitres pour la 22eme édition du mondial. Selon le site, au Qatar, un arbitre central touche 3 000 dollars pour les matchs de poule puis 10 000 dollars pour les matchs éliminatoires et la finale. Pour les arbitres de touche et le 4eme officiel, les cachets s’élèvent à 2 500 puis 5 000 dollars. Pour le match Costa Rica – Allemagne, selon les données de As, Stéphanie Frappart devrait donc empocher la somme de 3 000 dollars.
En ce qui concerne la Ligue 1, d’après les informations de L’Equipe, la rémunération des arbitres a beaucoup évolué ces dernières années : le budget annuel alloué aux arbitres par la Ligue de football s’élevait ainsi à 17 millions d’euros pour la saison 2021-2022, contre 2,8 millions d’euros en 2004-2005.
Un arbitre touche un salaire fixe de 6 497 euros brut. La rémunération est de 4 188 euros pour les assistants dits « Elite » et de 2 291 euros pour les assistants « non-Elite ». À cette part fixe s’ajoutent des primes de matchs, selon le rôle de l’arbitre. En Ligue 1, un arbitre recevra 3 029 euros brut s’il officie au centre du terrain, 1 478 euros s’il est assistant et 1 000 euros s’il est à la VAR. En Ligue 2, les primes sont nettement inférieures : 1 583 euros pour un arbitre du centre et 711 euros pour un assistant. Les frais de déplacement sont également pris en charge. En somme, être arbitre de football peut être une bonne source de revenus pour ceux qui aiment ce métier, mais cela peut également être une grande responsabilité, car les décisions prises sur le terrain peuvent influencer l’issue du match.
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