Rencontre avec Marius Le Tân, après son année de césure dans le monde de la finance

Rencontre avec Marius Le Tân, après son année de césure dans le monde de la finance

Rencontre avec Marius Le Tân, qui nous fait un retour d’expérience suite à ses expériences dans le secteur de la finance.

Salut Marius, peux-tu te présenter rapidement ?

Je m’appelle Marius Le Tân, j’ai 22 ans et je poursuis actuellement un master en Finance d’Entreprise et Ingénierie Financière (Master 225) à l’Université Paris-Dauphine. Ce master s’inscrit dans la continuité de mes études puisque je suis étudiant dauphinois depuis la L1 et fait suite à une année de césure durant laquelle j’ai pu découvrir le monde de la finance d’entreprise, notamment la Private Debt et le Private Equity.

La vie à l’Université Paris-Dauphine

Pourquoi avoir choisi l’Université Paris-Dauphine ?

 A la sortie du lycée, je n’avais pas d’idée précise quant à la carrière que je souhaitais poursuivre. Par conséquent, intégrer l’Université Paris-Dauphine était l’opportunité de poursuivre un cursus pluridisciplinaire et de ne pas me cantonner à une certaine branche. L’Université Paris-Dauphine permet aux étudiants de découvrir des matières et des sujets diverses avant de s’orienter ensuite dans le domaine souhaité (finance, marketing, management…). Comparativement à un parcours en classe préparatoire + école de commerce, le principal atout de l’Université Paris-Dauphine est le gain en autonomie dès la L1 lié à un mode d’enseignement différent du lycée (cours magistraux + TD), là où la classe préparatoire s’inscrit dans la lignée du lycée.  

Tu as choisi de faire un semestre à Queen’s University (Kingston, Canada) au sein de la Smith School of Business, pourquoi avoir fait ce choix ?

L’Université Paris-Dauphine permet à ces étudiants d’effectuer un semestre ou une année d’échange universitaire (souvent en L3). Je souhaitais tirer profit de cette opportunité pour améliorer mon niveau d’anglais au sein d’une école de premier plan et découvrir des méthodes de travail différentes. La Business School de Queen’s University étant réputée comme l’une des meilleures du Canada, ce fut un choix évident puisqu’il me permettait de combiner ces différents objectifs.  

Tu as obtenu de nombreuses licences et certifications, peux-tu nous en dire plus ?

A la suite de la L3, je me suis orienté vers les métiers de la finance en poursuivant mes études au sein du M1 Finance de l’Université Paris-Dauphine. Ce M1 forme les étudiants à la fois aux métiers de la finance d’entreprise et de la finance de marché. Afin de mieux appréhender les principales différences entre ces disciplines et de ma préparer au M1, j’ai ainsi fait le choix de suivre des cours en ligne à la fois en finance d’entreprise (Université Bocconi) et en finance de marché (Université Yale).  

La vie professionnelle :

 

Tu as eu l’opportunité d’effectuer un stage en Private Debt au sein de l’équipe française d’Hayfin, un fonds d’investissement notamment spécialisé en dette, que retiens-tu de ce stage ?

 Effectuer mon premier stage de césure au sein de l’équipe de Paris d’Hayfin m’a permis de découvrir le monde de l’investissement au sein d’une équipe à taille humaine. Ainsi, j’ai pu bénéficier de l’expertise de chacun des membres du bureau pour me familiariser avec le métier d’analyste au sein d’un fonds d’investissement et de comprendre les enjeux auxquels un investisseur en dette fait face. En tant que stagiaire, je participais notamment à la rédaction des notes d’investissement et à la modélisation financière du business plan des entreprises afin d’analyser les différents risques, les opportunités et les retours attendus pour chaque investissement.  

Tu as eu également poursuivi un stage en Private Equity chez PAI Partners, un fonds de Private Equity français, que retiens-tu de cette expérience ?

 Mon objectif durant mon année de césure était de découvrir le métier d’investisseur du côté dette et du côté equity. Effectuer mon second stage de césure au sein de PAI Partners était donc l’opportunité de compléter cet objectif au sein d’un fonds d’investissement français de premier plan. De la même manière que chez Hayfin, je participais à la rédaction des notes d’investissement et à la modélisation financière. J’ai également pu comprendre les différences en termes de risques et d’enjeux entre un investisseur en dette et un investisseur en capital. De plus, ce fut l’occasion de travailler avec des personnes variées et d’être confronté à des tâches et des méthodes de travail différentes, ce qui permet d’améliorer sa rigueur, son autonomie et sa capacité d’adaptation.  

Tu as eu la chance de réaliser un tour du monde en famille, comment cela t’aide-t-il aujourd’hui ta vie professionnelle ?

Réaliser un voyage de 7 mois autour du monde m’a permis de découvrir différentes cultures et a grandement contribué au développement de ma capacité d’adaptation. C’est un atout essentiel aujourd’hui puisque le monde de la finance est composé de personnes d’horizons différents et nécessite donc que nous soyons capables de composer avec ces différents profils.  

Qu’envisages-tu de faire une fois diplômé ?

Une fois diplômé, je souhaite poursuivre une carrière dans le monde de l’investissement que ce soit en dette ou en equity. En effet, le métier d’investisseur permet d’appréhender les entreprises au-delà de leurs états financiers et de comprendre leur fonctionnement de manière précise et approfondie. De plus, les investisseurs permet adoptent une vision de long terme et suivent les entreprises composant le tissu économique à des périodes clés de leur développement.  

Le mot de la fin : quel message veux-tu adresser aux étudiants voulant se lancer dans la finance ?

Le monde de la finance est un monde très vaste avec un éventail de métier important que je découvre encore. Par conséquent, je conseille de ne se fermer aucune porte et de rester ouvert aux différentes opportunités qui se présentent. De plus, la finance exige des compétences techniques, une autonomie et une rigueur toute particulière donc il est fondamental selon moi de travailler ces différents aspects si l’on veut poursuivre ses études voire une carrière en finance. Lire plus : Classement QS 2022 : quelles sont les meilleures écoles en finance au monde ? Lire plus : Rencontre avec Inès Lapiere, présidente de l’association finance de TBS