- ACTU BUSINESS CARRIÈRE ENTREPRENEURIAT INTERVIEWS
- Dorian ZERROUDI
- 26 octobre 2021
Rencontre avec Hubert Dalstein, fondateur de 1Year1Book
Comment importer un concept anglo-saxon en France ? C’est le pari d’Hubert Dalstein et son équipe avec 1Year1Book !
Bonjour Hubert, peux-tu te présenter ?
Hubert Dalstein, 33 ans et depuis 11 ans gérant et fondateur de 1Year1Book. J’ai monté 1Year1Book à la sortie de mon école de commerce, l’ISG.
Peux-tu nous parler de 1Year1Book ?
Nous nous sommes lancés avec 2 associés à la sortie de nos écoles respectives. L’idée est de créer un album photo à plusieurs de manière très simple.
Nous échangeons tous des moments avec nos familles, des amis, collègues, camarades, etc.. Et nous avons tant de photos numériques : que ce soit sur nos réseaux sociaux, nos téléphones, nos ordinateurs. Nous souhaitions alors créer un vrai souvenir tangible grâce à tous ces contenus.
À quel moment avez-vous eu l’idée de ce projet, quel a été l’élément déclencheur ?
Il nous paraissait indispensable de conserver des souvenirs concrets de nos années étudiantes : nos événements, nos associations, et tout simplement nos meilleurs souvenirs entre étudiants.
Nous avons donc commencé à lancer le concept du Yearbook en France.
Comment avez-vous réussi à importer un produit anglo-saxon en France ?
Il a d’abord fallu expliquer le concept aux écoles françaises qui, pour la plupart, découvraient le projet Yearbook. Nous connaissions bien le marché des Grandes Ecoles donc nous l’avions ciblé en priorité. Le concept du Yearbook était désormais lancé dans les promotions de masters, les promotions de diplômés et même dans les lycées.
Depuis la création de ce projet, quel a été le moment le plus marquant ?
Il y a eu beaucoup de moments remplis d’émotions. Nous avons parcouru 6 Tours de France pour rencontrer nos Ecoles partenaires, nous avons travaillé avec des entreprises pour leur séminaires/team building. Au-delà de Redbull France, Total, BNP, nous avons même été amenés à aller à la prison de Fleury Mérogis pour le Yearbook des gardiens de la paix.
Combien êtes-vous actuellement au sein de 1Year1Book ?
Nous sommes une équipe de 12.
Quel est ton quotidien en tant qu’entrepreneur ?
Il faut à la fois gérer et piloter toute l’équipe afin d’avancer ensemble dans une direction. Il y a également beaucoup de missions transverses: Compta, Gestion des fournisseurs, RH, Finance et je reste très attaché au pilotage du pôle Business.
Selon toi, quelles sont les qualités d’un entrepreneur ?
Je dirai qu’il faut être résilient par rapport aux défis qui se dressent devant nous quasiment quotidiennement.
Il faut être à l’écoute. A la fois de nos clients pour se remettre sans cesse en question et améliorer leur expérience mais aussi vis-à-vis de l’équipe afin de trouver le bon équilibre pour travailler dans la même direction, tous ensemble.
Les principales difficultés que tu as rencontrées ?
Nous sommes en autofinancement cela signifie que nous n’avons jamais fait appel à des fonds extérieurs. Cela nécessite d’être très rigoureux dans nos dépenses et exigeant dans nos recrutements.
Quel est l’avenir de 1Year1Book dans les prochaines années ?
Nous avons l’ambition de lancer le projet d’album photo pour des micro-communautés : Clubs de sport, associations, famille, entreprises… La prochaine étape est le lancement d’une application dédiée à cela qui devrait sortir début 2022 pour le grand public.
À qui s’adressent les YearBook ?
Les Yearbooks sont adressés initialement aux étudiants mais désormais adressés également à toute communauté (associations, amis) voulant valoriser tous les souvenirs de l’année pour leurs membres.
Un conseil à donner à des étudiants qui souhaiteraient lancer un projet, lequel qu’il soit ?
S’armer de volonté, accepter les échecs pour mieux rebondir, être généreux dans le temps à s’y consacrer et être bien complémentaire avec son possible associé.
Le mot de la fin ?
Ne vous découragez pas, c’est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte.