Rencontre avec Fabien Bacquet – General Manager chez Team Vitality

Rencontre avec Fabien Bacquet – General Manager chez Team Vitality

Nous avons rencontré Fabien Bacquet, general manager chez Team Vitality et grand passionné d’e-sport qui nous raconte son parcours, son recrutement chez Team Vitality et son rôle au sein de la structure. Team Vitality est une organisation professionnelle d’eSport française fondée en 2013, elle est aujourd’hui l’une des plus grosse structure européenne notamment sur des jeux comme League of legends, Counter-Strike et Rocket League.

 

Quel est votre parcours scolaire et professionnel ?

J’ai fait des études dans la communication en alternance en travaillant dans pas mal d’agences de communication digitale. J’occupais des postes de Chef de Projet et cela a été très formateur pour savoir réfléchir, créer, suivre et réussir des projets. Je me suis ensuite lancé dans l’entrepreneuriat pendant un an avec des amis, où on a voulu lancer notre boîte en ayant l’ambition de faire quelque chose de gros. Et ça été un gros ..échec ! Mais hyper instructif là aussi. Derrière j’ai pris en main le pôle Gaming chez Gentside, un média en ligne leader en France, où toutes mes compétences pouvaient être utilisées. Par la suite, au sein de cette même boîte j’ai pu monter le Gentside Esports Club, un gros projet, en développant une toute nouvelle activité pour l’entreprise. C’était aussi génial qu’épuisant car je devais à la fois faire ma mission de base, gérer le pôle Gaming, tout en développant le Gentside Esports Club, et étant quasiment seul dessus. On a eu de super réussites et c’est comme ça que j’ai pu passer à l’étape suivante : Vitality.

 

Comment s’est passé votre recrutement chez Team Vitality ?

Avec le Gentside Esports Club, j’ai eu la chance de développer mon réseau. C’était un projet qui fonctionnait bien avec très peu de moyens. Ça a plu à Vitality, que j’avais rencontré et affronté. Après plusieurs échanges, ils m’ont expliqué leur développement et les possibilités. On s’est accordé sur une mission et c’est comme ça que je les ai rejoins fin 2018.

 

En quoi consiste votre métier et comment le définiriez-vous ?

Mon job, en tant que General Manager, c’est d’être responsable d’une ou plusieurs équipes et de s’assurer que tout fonctionne bien : en priorité, les résultats compétitifs évidemment, mais de s’assurer que toute la structure autour de(s) équipe(s) est au niveau : process, outils d’entraînement, besoins divers etc. Mais c’est aussi être le pont entre les joueurs et tous les pôles du club : communication, marketing, merchandising, RH, finance etc.

 

Qu’est qui vous plait le plus dans votre métier ?

La compétition ! C’est l’essence même : mettre tout ce qu’il faut en place pour gagner. Et aussi travailler dans ce milieu de l’e-sport, parce que c’est évidemment ma passion. Et avoir la chance de faire de sa passion son travail, ça n’a pas de prix.

 

Quels sont les difficultés qu’un manager peut rencontrer dans le milieu de l’e-Sport ?

Structurer le milieu et les joueurs. On est au tout début de l’histoire de l’e-sport et tout est à faire. C’est un Far West génial mais épuisant. Il y a une grande part d’éducation à faire mais aussi une remise en question personnelle perpétuelle. Tout est neuf et peu sont ceux qui ont une très grande expérience.

 

Est-ce que les secteurs d’activités prisés après les écoles de commerces  sont intéressants et demandés dans l’eSport ?

Pour tout club ambitieux c’est évidemment primordial de se développer en dehors de l’aspect compétitif. Il faut évidemment gagner, mais pour certains clubs ce n’est pas la priorité. Il y d’énormes clubs mondiaux qui n’ont pas un super palmarès mais choisissent de développer leur branding (tout le monde devrait le faire d’ailleurs) et il faut donc développer ses pôles hors e-sport. C’est essentiel ! Un club e-sport est une entreprise, et comme toute boite pour évoluer, il faut les meilleurs outils autour de soi.

Quelles sont les qualités à avoir pour être un bon manager dans l’e-sport ?

Avoir une vision, être à l’écoute, prendre du recul et être proactif.

 

Quels mots avez vous à dire aux jeunes étudiants qui souhaitent travailler dans ce domaine ?

De développer vos compétences en créant des projets. Et comme tout microcosme, peut être que vous aurez la chance d’avoir des opportunités. Mais il faut faire ! Faut pas être un simple spectateur.
Rédacteur pour Planète Grandes Écoles