Le rapport de la CGE sur l’apprentissage dévoilé !

La Conférence des Grandes Ecoles s’est intéressée de près à l’apprentissage au sein des grandes écoles et à la place grandissante que prend celui-ci. Afin de l’étudier correctement, la CGE avait créé en mars 2022 un questionnaire destiné aux étudiants en apprentissage pour analyser leur retour. 

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Les apprentis représentent aujourd’hui 1/4 des effectifs des écoles

Sur les 112 écoles qui ont répondu au questionnaire, l’apprentissage représente 1/4 de leur effectif pour 80% d’entre elles. Avec un démarrage assez lent, l’apprentissage est aujourd’hui très en vogue. En effet, le nombre d’apprentis a progressé de 43% en 2 ans (de 2019 à 2021). 

Alors que l’objectif d’un million d’apprentis avait été fixé en 2018, les grandes écoles répondent à l’appel puisque 37% d’entre elles ont saisi cette opportunité pour créer leur propre Organisme de Formation par Apprentissage.

Comme l’explique Laurent Champaney, président de la CGE, « l’apprentissage est un véritable sésame pour l’emploi des jeunes. Alors que les Grandes écoles ont vocation à former dès aujourd’hui les acteurs ou les dirigeants des entreprises de demain, il faut tout faire pour les rapprocher les uns des autres afin de mieux répondre aux besoins et aux enjeux de notre économie. Et au-delà de toute notre société ».

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L’apprentissage : un vecteur de diversité selon la CGE

Le baromètre de la Conférence des Grandes Ecoles est clair : l’apprentissage est vecteur d’ouverture sociale, stimule l’employabilité des jeunes et crée des passerelles entre écoles et entreprises sur l’ensemble du territoire. En effet, le baromètre de la CGE montre que 25% des apprentis étaient boursiers avant leur entrée en apprentissage. Ainsi, cela montre que l’apprentissage, en prenant en charge le coût des frais de scolarité pour les étudiants, permet à chacun de réaliser sa scolarité au sein d’un établissement payant. On estime d’ailleurs que les enfants d’employés et d’ouvriers sont davantage représentés parmi les apprentis que les autres étudiants.

Grâce à cette double formation (universitaire et professionnelle), les salaires d’entrée sur le marché du travail des apprentis sont, en moyenne, 20% supérieurs aux salaires minimums définis par la loi. 

Afin de poursuivre le développement de l’apprentissage au sein des grandes écoles, la CGE s’engage afin de permettre aux apprentis de bénéficier d’une expérience internationale, chose qui leur est souvent impossible à cause de leur engagement professionnel. 

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