Philippe Zaouati : vers une finance plus verte
Auteur de plusieurs ouvrages, Philippe Zaouati est l’un des acteurs clés de la finance verte en France et dans le monde. Il a contribué activement à l’émergence de ce secteur en France.
Philippe Zaouati, un acteur clé de la finance durable
Philippe Zaouati est le fondateur et Directeur général de Mirova, une société de gestion d’actifs basée à Paris, Londres, Luxembourg, Boston, spécialisée dans l’investissement durable. La société de gestion gère environ 20 Mds d’euros en actions, obligations, infrastructures et finance solidaire. De plus, Mirova est labélisée B Corp et propose à ses clients des solutions d’investissement permettant d’allier performance financière et impact environnemental et social.
En plus de ses activités professionnelles, Philippe Zaouati est également écrivain. Dans son premier roman « La fumée qui gronde », Philippe Zaouati raconte l’histoire d’un trader de Lehman Brothers qui se retrouve confronté aux doutes nés de la crise de confiance du système financier en 2008. Ce roman permet de mettre en lumière les enjeux de la finance et de l’investissement responsables à travers une histoire captivante.
Il a également contribué à Finance for Tomorrow. Cette initiative vise à mobiliser les acteurs financiers pour accélérer la transition vers une économie verte et durable.
Le parcours de Philippe Zaouati
Originaire de Marseille, Philippe Zaouati est diplômé de l’École Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (ENSAE).
Après une carrière dans différentes institutions financières, dont la Caisse des Dépôts et le Crédit agricole (AMUNDI), le financier devient directeur général délégué de Natixis Asset Management, une société de gestion d’actifs du Groupe BPCE.
Grâce à son parcours académique et son expérience professionnelle, Philippe Zaouati a acquis une expertise solide dans le domaine de la finance et de l’investissement responsable. Cette expertise lui a permis de devenir un acteur clé dans le développement de ce secteur en France et dans le monde. Aujourd’hui, le dirigeant enseigne la finance durable à Sciences Po. Il est également membre de plusieurs comités à mission notamment le Chut! Magazine et le Mouvement Impact France.
Enfin, Philippe Zaouati est le président de Mirova Forward, un fond de dotation en écho à la raison d’être de Mirova qui agit sur 3 domaines d’action :
- La restauration des écosystèmes et la préservation de la biodiversité.
- L’adaptation et la lutte contre le changement climatique.
- L’inclusion sociale et le bien-être des populations.
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Changer le système de l’intérieur, la priorité de Philippe Zaouati
Pour Philippe Zaouati, il faut : « Affecter le capital à son utilisation la plus productive, en alliant performance financière et durabilité des investissements » et « reconvaincre la jeunesse qui ne croit plus à la capacité du système à se réformer ».
Tout d’abord, il est important de faire la distinction entre les financiers sincères qui cherchent à promouvoir la durabilité financière et environnementale, et les « greenwashers » qui prétendent faussement soutenir ces valeurs pour se donner une image positive.
En outre, la crise climatique est un défi majeur de notre époque, il est essentiel que les enseignements prennent en compte cette question cruciale dans le mode éducatif.
Faire le point sur la définition de finance durable
La finance durable est un terme générique désignant des pratiques qui prennent en compte des critères « extra-financiers », en plus de critères financiers, dans l’analyse, la sélection et la gestion des investissements. Ces critères sont généralement appelés « ESG » : environnementaux, sociaux et de gouvernance.
La finance durable repose donc sur une vision éthique à long terme de l’investissement financier. C’est aussi une finance qui vise aussi à donner davantage de sens à l’investissement en soutenant la lutte contre le réchauffement climatique. Selon les objectifs fixés par l’Accord de Paris, il faut maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C !
Pour encadrer ces pratiques, il existe une réglementation dit SFDR (pour Sustainable Finance Disclosure Regulation), qui impose plus de transparence aux gestionnaires de fonds professionnel et aux distributeurs sur les critères extra-financiers des produits proposés aux épargnants.
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