Le parcours inspirant de Sébastien Lebbe, co-fondateur de Wooclap et Wooflash

Le parcours inspirant de Sébastien Lebbe, co-fondateur de Wooclap et Wooflash

Découvrez le parcours de Sébastien Lebbe ! De l’entrepreneuriat à l’IA en passant par la création de deux entreprises EdTech !

 

Bonjour Sébastien, pourrais-tu te présenter ? 

Hello, je m’appelle Sébastien Lebbe, je suis un entrepreneur Belge passionné par l’éducation, les neurosciences et les technologies. Étant ingénieur de formation, je suis attiré par l’IA et les nouvelles technologies. 

L’entrepreneuriat est quelque chose qui m’anime depuis que je suis jeune.  

Je suis entrepreneur depuis l’âge de 16 ans et j’ai créé ma première entreprise à 18 ans dans l’événementiel. 

Tu es passé par plusieurs établissements : école Polytechnique de Bruxelles, la Solvay Business School … Quel a été l’apport de chacune de ces formations ? 

J’ai effectivement la chance d’avoir la double casquette ingénieur – manager , qui m’ont chacune beaucoup enrichi.

J’ai fait l’école Polytechnique, qui m’a appris à raisonner et résoudre des problèmes complexes, et qui m’a permis de développer un esprit critique. 

De l’autre côté, la Solvay Business School m’a inculqué des valeurs d’entrepreneuriat, m’a appris le management, les finances etc.



Quelques temps après diplomation, tu as lancé Wooclap, qu’est-ce c’est ? 


Wooclap est une plateforme interactive permettant de rendre les étudiants acteurs de leur apprentissage.

Concrètement, elle permet au professeur de créer des questionnaires interactifs auxquels les étudiants répondent avec leur smartphone et les résultats sont collectés en temps réel dans son support de présentation (par exemple : Powerpoint).

 

D’où as-tu eu l’idée de cette première entreprise ? 

Étudiant, j’ai assez vite compris que nous étions tous frustrés d’écouter les cours de manière passive. Il y avait clairement un problème, et je voulais trouver une solution. 

Quand on a eu l’idée de Wooclap, on est allé échanger avec des professeurs pour avoir leurs avis. En échangeant avec eux, on s’est rendu compte que deux problématiques revenaient systématiquement de leur côté : 

  1. Capter l’attention des étudiants
  2.  Mesurer leur compréhension

Or l’attention est indispensable pour apprendre. De plus, on sait que l’apprentissage se construit sur l’acquis, c’est-à-dire sur ce que l’on sait déjà, et qu’il est donc important de pouvoir mesurer la compréhension pour pouvoir adapter le cours en fonction des lacunes éventuelles.

 

Le chiffre est fort : plus d’1 million d’enseignants dans 150 pays du monde ! Quelles ont été les étapes pour en arriver là ?

La première étape a été de pouvoir répondre à un réel problème, le problème de la passivité des étudiants. 

Ensuite, on a essayé de rapidement mettre en place un mot d’ordre : “keep it simple”.  Cela nous a permis de construire une plateforme facile et rapide d’utilisation. 

Il faut surtout écouter ses utilisateurs. Wooclap comme Wooflash ont été co-construites avec les professeurs, chercheurs et étudiants. On a écouté et pris en compte tous leurs feedbacks. Les retours d’expériences sont très utiles pour développer de nouveaux usages. Et comme les retours étaient plutôt bons, on a beaucoup communiqué dessus. 

Enfin, tout cela ne serait pas arrivé sans la construction d’une équipe. Il a vite fallu recruter des personnes complémentaires pour fonder une équipe de choc. 



En parallèle, vous avez récemment développé Wooflash, peux-tu nous en dire plus ? 

Wooflash est née d’une demande pressante des étudiants de pouvoir réviser en asynchrone à partir des questions faites pendant le cours. 

De plus, les études montrent que les méthodes de révisions les plus utilisées par les étudiants (relecture et surlignage) sont inefficaces car ce sont des méthodes passives. On a donc vu qu’il y a d’autres méthodes d’apprentissage beaucoup plus efficaces, comme le fait d’apprendre par le questionnement et de pratiquer la répétition espacée.

Wooflash se base sur de nombreuses bonnes pratiques issues des neurosciences, pour développer des connaissances et des compétences de manière bien plus efficace. 

 

Concrètement, il s’agit d’une plateforme de microlearning proposant des parcours d’apprentissage personnalisés en fonction des besoins de l’apprenant.

 

Quelle est la différence entre Wooclap et Wooflash ? 

Wooclap sert à dynamiser les sessions en présentiel et Wooflash permet de faire du microlearning en asynchrone. Leur point commun : booster l’apprentissage !

En tant qu’entrepreneur et membre du Board de la French Tech (Bruxelles), quels conseils donnerais-tu à celles et ceux désireux d’entreprendre ? 

Je n’aime pas spécialement donner de conseils mais je pense qu’il est important d’être passionné par ce que l’on fait en tant qu’entrepreneur et de s’entourer de personnes complémentaires et optimistes.

Tenez-vous loin des gens négatifs, disait Albert Einstein, ils ont un problème pour chaque solution.

Co-fondateur d'elevenact (Mister Prépa, Planète Grandes Ecoles...), j'ai à coeur d'accompagner un maximum d'étudiants vers la réussite !