Mixité dans les entreprises du CAC40 : un levier pour la performance économique, sociétale et environnementale
L’édition 2025 de l’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises met en avant l’impact croissant de la mixité dans les entreprises du CAC40. Grâce à la loi Rixain, imposant 30 % de femmes dans les comités exécutifs d’ici 2026 et 40 % d’ici 2029, la féminisation des instances dirigeantes progresse, atteignant 27,98 % en moyenne en 2024 contre seulement 9,5 % en 2014.
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Des bénéfices économiques et sociétaux avérés
L’étude révèle que les entreprises ayant un middle-management fortement féminisé affichent :
- Une meilleure responsabilité sociétale avec 41,66 % de risques sociétaux en moins
- Un impact environnemental réduit, avec une diminution de 79,65 % des risques environnementaux
- Une rentabilité opérationnelle accrue, supérieure de 107,46 % par rapport aux entreprises les moins féminisées
Malgré ces progrès, les postes de direction générale occupés par des femmes représentent seulement 6,25 % des PDG du CAC40 qui sont des femmes, et une entreprise, EssilorLuxottica, n’a toujours aucune femme dans son Comex.
Un atout pour la compétitivité et l’innovation
L’étude souligne que la diversité améliore la prise de décision, la stabilité des organisations et leur créativité. Les entreprises les plus féminisées affichent une rentabilité opérationnelle moyenne de 22,80 %, contre 10,99 % pour celles où les femmes sont sous-représentées dans l’encadrement.
Michel Ferrary, fondateur de l’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises, affirme :
« La mixité dans les entreprises du CAC40 n’est plus seulement une question d’égalité : elle est un véritable moteur de création de valeur économique et sociétale. »
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