Loi immigration : la communauté universitaire réagit à son tour
Le projet de loi immigration a été adopté à l’Assemblée nationale, le 19 décembre 2023 et depuis ce jour, le monde de l’enseignement supérieur réagit à cette loi, pour en contester les aspects relatifs à l’enseignement supérieur, en particulier par rapport aux étudiants internationaux. Découvrez dans cet article de PGE, la réaction de la communauté universitaire composé de France Universités, CDEFI, BNEI, FAGE, Unef, Union étudiante.
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La loi immigration porte atteinte à l’attractivité de la France selon la Communauté Universitaire
D’après la communauté universitaire, « les mesures relatives à l’enseignement supérieur, et en particulier vis-à-vis des étudiantes et étudiants internationaux, portent atteinte atteinte à l’esprit de partage de la tradition d’accueil et d’universalité de l’accès au savoir de nos universités. » En effet, cela nuit aussi à l’attractivité de la France sur un plan scientifique notamment.
La discrimination par l’argent est contraire aux valeurs de la Communauté Universitaire, donc celle-ci doit « disparaître », d’autant plus que la France s’est toujours enrichie des échanges culturels et économiques en lien avec l’Université.
Les étudiants internationaux, source d’excellence pour la recherche
Un chiffre : 40% des doctorants sont des étudiants internationaux. La recherche contribue à l’innovation et à la performance économique de la France. Donc, les « laboratoires de recherche doivent pouvoir continuer de bénéficier de cette richesse constituée par la diversité des profils qui, du Bac+1 au Bac+8 »
L’Université doit rester « un lieu de transmission des savoirs, de valorisation de tous les talents et d’émancipation pour toutes et tous ». Ainsi, « France Universités, la CDEFI et les organisations représentatives des étudiantes et des étudiants appellent le Président de la République, conformément à ses prérogatives constitutionnelles, à demander une nouvelle délibération du projet de loi par le Parlement sur la caution-retour afin de supprimer cette disposition. »
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