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- Damien Copitet
- 2 mars 2022
Le mouvement des Junior-Entreprises interpelle les candidates et candidats à l’élection présidentielle
A moins de 10 semaines des élections présidentielles, le mouvement des Junior-Entreprises, représenté par la CNJE (Confédération Nationale des Junior-Entreprises) a décidé d’interpeller les candidates et candidats à l’élection présidentielle sur l’insertion professionnelle des jeunes dans une lettre ouverte.
Les Junior-Entreprises
Le mouvement des Junior-Entreprises, créé il y a plus de 53 ans est un véritable acteur de la vie étudiante de l’enseignement supérieur et véritable tremplin vers le monde professionnel. Preuve en est avec le Statut National Etudiant-Entrepreneur obtenu en novembre dernier lors d’une intervention de Madame la Ministre Frédérique Vidal.
Ce mouvement regroupe plus de 200 associations pédagogiques de conseil et 25 000 Junior-Entrepreneurs. Présentes dans beaucoup d’établissements d’enseignement supérieur, ces associations permettent de mettre en place les enseignements théoriques reçus durant la scolarité dans le supérieur au profit d’entrepreneurs, de PME ou de Grands Groupes.
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En reprenant le baromètre sur l’insertion professionnelle de l’APEC, 69 % des jeunes diplômés Bac +5 de la promotion 2019 étaient en emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme contre 85 % de la promotion 2018, soit une chute de 16 points du taux d’emploi.
La lettre ouverte
Cela a poussé les Junior-Entrepreneurs à appeler les candidates et candidats pour que l’insertion professionnelle – et les moyens de la favoriser – soit un sujet de premier plan lors de cette campagne présidentielle pour bâtir, ensemble, l’avenir de la jeunesse de France.
Au même titre que l’apprentissage, les stages doivent être encouragés et rendus accessibles à tous les étudiants, sinon obligatoires selon les filières, car c’est une chance pour l’étudiant et l’entreprise. « Les stages sont un tremplin vers un métier, créateurs de confiance en soi et de responsabilisation pour les jeunes » rappelle Émilie Paris, présidente de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises.
Ce pari gagnant-gagnant doit rester une possibilité accessible à tous, surtout lorsque 69% des jeunes diplômés n’ont pas eu accès à un emploi à cause d’un manque d’expérience selon l’enquête CGE-IPSOS-BCG portant sur la Génération Covid comment les jeunes talents appréhendent leur avenir.
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Pour ces Junior-Entrepreneurs, la responsabilisation de la jeunesse est une clé dans son insertion professionnelle. C’est pourquoi, ils attendent qu’une attention particulière soit portée sur l’engagement des Jeunes dans des projets professionnalisants et dans leur valorisation. Il peut s’agir d’entrepreneuriat mais aussi d’implication dans des associations professionnalisantes comme les Junior-Entreprises. 91 % des alumni Junior-Entrepreneurs considèrent que leur expérience a été un critère supplémentaire à l’embauche.
Ainsi un dialogue entre la représentation politique et la jeunesse doit être encouragé et renforcé en offrant la possibilité aux associations, fédérations ou confédérations de porter la voix des talents de demain et d’avancer, ensemble, vers une meilleure insertion professionnelle des jeunes.
Ainsi pour rejoindre cette initiative qui va tenter de porter la voix de 1 650 000 étudiants français, il suffit des les rejoindre en signant la lettre ouverte de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises : https://lnkd.in/dDAp-BYp