Karmen, la solution de financement innovante

Karmen, la solution de financement innovante

Karmen propose une alternative aux solutions de financement traditionnelles telles que la levée de fonds, solution dilutive, ou le crédit bancaire, encore peu accessibles.  

Karmen, une startup en pleine ascension

Avec sa levée de fonds de 22 millions d’euros en 2021, seulement 1 an après sa création, Karmen prouve qu’elle compte bien révolutionner le monde du financement pour les entreprises. 

La startup lauréate du concours France Fintech 2021 pour le prix de la « relance économique » a été co-fondée par Sébastien LUBINEAU (CTO), Baptiste WIEL (COO) et Gabriel THIERRY (CEO).

Qu’est ce que le Revenue Based Financing ?

Le Revenue Based Financing (Financement Basé sur les Revenus) est une solution permettant d’avancer les revenus récurrents des entreprises SAS. Ce système est apparu il y a déjà quelques années aux États-Unis. Il repose sur trois principes : rapidité, non dilution et transparence. Ainsi, Karmen permet aux entreprises choisissant le Revenue Based Financing (RBF) de ne pas attendre d’encaisser tous les mois ses clients mais de récupérer, moins de 48h après la demande, son capital. C’est en fait une avance de trésorerie permettant de débloquer du capital de croissance non dilutif. En échange, les financeurs reçoivent un pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise. 

Comment recevoir ce financement ? 

Grâce à une plateforme digitale appelée « plug-and-play » les entreprises désirant un financement partagent leurs informations de facturations, comptables ou bancaires. Un algorithme traite ces données et élabore ensuite un Dashboard pour savoir si l‘entreprise est éligible à ce type de financement (en fonction du risque qu’elle représente) mais aussi afin de déterminer l’offre de financement la plus compétitive dans le but d’accélérer sa croissance. Cette solution s’adresse uniquement aux entreprises à revenus récurrents. 

D’après Gabriel Thierry (Co-fondateur et CEO de Karmen) « Le Revenue Based Financing est une solution flexible qui permet de générer de la trésorerie immédiate sur la base des futurs revenus récurrents ».

A qui s’adresse le RBF  ?

Pour les jeunes start-ups au tout début de leur croissance, il n’est pas forcément pénalisant de céder des parts de capital contre un financement. En effet, à ce stade de maturité l’investissement s’avère être plus risqué donc les récompenses doivent être davantage attractives. On parle alors de Venture Capital (Capital Risque) qui signifie la prise de participation par des investisseurs au sein de sociétés non cotées. Le Venture Capital, bien qu’entraînant une perte de contrôle pour les fondateurs, se montre être pertinent car il permet un apport de fonds à un stade peu avancé. 

En revanche, le Revenue Based Financing est une solution très intéressante pour les entreprises plus avancées car les capitaux propres ne sont pas dilués. Les entrepreneurs restent actionnaires et gardent le contrôle de leur projet : un élément essentiel pour eux.

Quel avenir pour le RBF ?

Cette solution, connaissant déjà un grand succès outre atlantique, s’implante de plus en plus en Europe. En 2020, le Revenu Based Financing a représenté environ 3 343 000€ pour 310 entreprises et indépendants en France. 

Cela peut s’expliquer par les mutations que connaît l’environnement start-up. En effet, il y a quelque temps les startups devaient attendre un certain moment avant de percevoir les revenus venant de leurs clients. Désormais, avec l’accélération des outils (logiciels,…) les fondateurs peuvent encaisser leurs premiers clients peu de temps après le lancement de leur produit et ainsi profiter du RBF. Cette solution s’annonce donc prometteuse.