- DIVERTISSEMENT INTERVIEWS
- Maxime Diguet
- 1 février 2023
Rencontre avec Théo Lefebvre, fondateur de RAP & COM
Nous avons interviewé Théo Lefebvre qui est incubé actuellement à KEDGE BS pour son projet entrepreneurial : RAP & COM.
Bonjour Théo, peux-tu te présenter et nous expliquer ton parcours ?
Je m’appelle Théo Lefebvre, j’ai 22 ans et suis étudiant à Kedge Business School Marseille. Je suis actuellement en 4ème année d’IBBA, qui est l’international bachelor de KBS. Je prépare actuellement le concours Ecricome 2 afin de d’intégrer le PGE pour ma dernière année d’études.
J’ai un parcours plutôt atypique, notamment avec une expérience à l’étranger. J’ai vécu cinq ans à l’étranger, au Vietnam, dans le cadre d’une mutation professionnelle de mes parents. Cette expérience m’a vraiment ouvert l’esprit et permis de me découvrir moi-même.
Que fais-tu actuellement et quels sont tes projets professionnels ?
Mes journées sont bien occupées en ce moment. Je jongle entre Stage en tant que chargé de recrutement chez MANPOWER, job étudiant le week-end, et le développement de mon projet entrepreneurial, RAP & COM. En effet, être un étudiant possédant la volonté d’entreprendre demande des sacrifices et du travail !
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Comment t’est venue l’idée de créer une agence de marketing musical ?
Cette idée m’est venue en découvrant le milieu à travers différentes personnes. Par ailleurs, je me suis rendu compte que toute l’industrie musicale est largement développée sur le disque mais très peu sur l’image de marque et le quotidien des rappeurs. Nous nous rendons compte aujourd’hui que chaque artiste devient un influenceur. Cela permet à l’artiste d’accéder à différentes communautés afin de valoriser son image personnelle et surtout son image de marque. Nous remarquons parfois un véritable écart entre les paroles des chansons, la personnalité de l’artiste.
Ainsi, j’interviens sur ces aspects là en développant la communication sur les réseaux sociaux, au niveau des partenariats et de la mise en relation mais aussi lors d’une sortie d’album en préparant l’ensemble des éléments de communication/marketing par exemple.
Que t’ont apporté tes expériences professionnelles associatives et personnelles dans ce projet ?
Quand je suis arrivé à KEDGE BS, j’ai d’abord intégré le Bureau Des Elèves en tant que chargé de partenariat. Cela m’a permis de découvrir la relation entreprise et l’opportunité de mettre un pied dans le monde du travail. Dans une école de commerce, il faut savoir saisir l’ensemble des opportunités qui s’offrent à nous. Certes il y a les cours, mais aussi l’ensemble des outils mis à disposition par l’école à côté qu’il faut savoir utiliser afin de développer ses compétences mais aussi son réseau.
Tu me disais que tu étais incubé à Kedge Entrepreunarship, que t’apporte concrètement l’école et l’incubateur dans ce projet ?
Ce projet de marketing musical est une partie de mon projet global. En effet, l’idée est de mettre en relation des professionnels de l’influence (artiste, sportif, influenceurs lifestyle) avec des entreprises qui ont besoin de faire des campagnes marketing.
Kedge Entrepreunership m’accompagne dans l’amont de mon projet avec l’élaboration du business plan et du business model CANVAS (partie stratégique). L’incubateur m’accompagne aussi sur le développement du site internet et des réseaux sociaux sans oublier le calcul des risques et la partie financière du projet grâce à des rendez-vous avec des experts qui ont une expérience réussie dans l’entrepreunariat.
Qu’est-ce qui te plaît ? Quels sont les désavantages de ce projet entrepreunarial ?
L’entrepreunariat n’est pas toujours tout rose. Bien que cela puisse faire rêver dans la théorie (être son propre patron par exemple), la réalité est toute autre car être entrepreneur induit de grandes responsabilités et contraintes.
Par exemple, quand nous sommes salariés, nous avons des horaires de travail précis (9 h-18 h dans mon cas à Manpower) mais quand nous sommes entrepreneur, le travail est là en permanence car il y a un attachement à l’entreprise et elle permet surtout de vivre. Aussi, l’ensemble des personnes recrutées seront sous la responsabilité de l’entrepreneur.
Pourrais-tu nous décrire concrètement ton quotidien ?
Ma journée type se compose ainsi : J’arrive au bureau à Manpower aux environs de 9h puis je travaille jusqu’à 12 h. Entre 12 h et 14 h, j’ai plusieurs appels téléphoniques pour mon projet entrepreneurial ou bien je travaille dans la construction du projet. Ensuite, de 14 h à 18 h, je suis à nouveau occupé par mon stage à Manpower en tant que consultant recrutement. Ma soirée se compose d’un moment dédié au sport afin de penser à autre chose mais aussi à ma vie personnelle. (mon projet n’est jamais très loin)
Penses-tu faire ta carrière dans l’industrie musicale ou as-tu d’autres projets en tête pour plus tard ?
C’est une très bonne question et je n’ai pas de réponse précise à apporter. En effet, je tente de répondre à un besoin avec cette entreprise. Comme cela me passionne, c’est beaucoup plus facile au quotidien, d’autant plus que j’ai déjà quelques contacts dans le milieu musical et dans le rap marseillais en particulier.
J’espère pourvoir faire carrière grâce à l’industrie musicale. Après, pour ce projet, nous verrons bien où cela me mènera.
Quels sont tes conseils pour les étudiants intéressés par ce secteur et l’entreprenariat ?
Qui suis-je pour prodiguer des conseils ? (Rire) Plus sérieusement, il faut CROIRE en ses projets car quand nous sommes en école, toutes les clés nous sont données pour y arriver. Il faut ainsi passer le cap entre le fait « d’avoir les clés » et « ouvrir les portes ». En effet, sur vingt idées qu’a eu un entrepreneur, il va en développer cinq et peut-être qu’une seule va vraiment fonctionner. Il ne faut surtout pas se fermer de portes car par exemple, une idée non viable aujourd’hui le sera demain.
Le mot de la fin
En entreprenariat, qui ne tente rien n’a rien, croyez en votre projet et suivez votre instinct !
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