Rencontre avec Thomas Gaimard, Senior Manager chez EY
Nous rencontrons aujourd’hui Thomas Gaimard, diplômé de l’ESSEC et auditeur financier au sein du prestigieux cabinet EY, à Nice.
Pour rappel, EY est un cabinet d’expertise comptable qui est né de la fusion des deux sociétés, à savoir Ernst & Ernst et Arthur Young & Company, en 1989. La société est située dans plus de 150 pays. Elle compte plus de 700 bureaux dans le monde entier. EY offre de multiples services, qui comprennent l’audit et l’assurance, les questions fiscales, le conseil, les transactions et compte près de 270 000 collaborateurs.
Thomas Gaimard nous a fait le privilège de répondre à nos questions afin d’en apprendre un peu plus sur le monde de l’audit !
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Après le passage dans une classe préparatoire, j’ai intégré l’ESSEC Business School. Lors de ma scolarité, j’ai décidé de me tourner vers l’apprentissage et c’est ainsi que j’ai obtenu un contrat avec Mazars en Audit. J’ai pu continuer pendant quatre ans avec cette entreprise par la suite. Plus tard, voulant partir de la région parisienne, j’ai rejoint le cabinet d’audit EY dans la région Côte d’Azur. Et aujourd’hui, cela fait donc huit ans que je travaille à EY et j’occupe le poste de Senior Manager.
Comment définiriez-vous l’audit ?
Pour synthétiser, le rôle de l’auditeur est de certifier les comptes. Ce dernier émet une information financière de premier plan sur les entreprises, une information qui est cruciale car elle permet aux banques et aux marchés financiers de s’informer correctement.
L’auditeur travaille sur de nombreuses missions, telles que le reporting extra financier, l’évaluation market, le développement commercial, la prospection, la revue d’état financier, les consolidations…
En termes de travail, il y a des jours pour l’auditeur avec beaucoup d’exécutions et d’autres beaucoup moins. C’est un emploi qui varie selon les semaines et les moments de l’année.
Les cabinets d’audit jouent un rôle très important aujourd’hui. Ils fournissent les informations nécessaires aux marchés financiers et ont une grande responsabilité puisque les marchés et banques vont s’appuyer sur leurs rapports. De plus, le cabinet d’audit peut fournir des conseils et vérifier la viabilité des entreprises (que ce soient des petits ou grands clients). Sans des cabinets d’audit comme EY, le système financier marcherait très difficilement.
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Pourquoi avoir choisi ce domaine / secteur d’activité ?
Pour moi, l’audit est semblable à un troisième cycle (les deux premiers étant la classe préparatoire puis l’école de commerce). Lorsque l’on est curieux, débrouillard et que l’on a soif de découvrir le monde de l’entreprise de façon accélérée, l’audit est une solution parfaite. Et puisque j’étais plus intéressé, à l’ESSEC, par les cours de comptabilité et de contrôle de gestion, je me suis tout naturellement tourné vers l’audit.
Le rôle d’auditeur permet de rentrer en contact avec de nombreux acteurs et de découvrir de nombreux domaines différents. J’ai vraiment été séduit par cet emploi qui permet de travailler sur une très grande variété de sujets. Il permet de voir grand, de traiter avec des petits et grands acteurs et permet de se professionnaliser très vite.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’audit ?
Ce qui me plaît le plus avec ce poste est la diversité de clients et d’entreprises que l’on va rencontrer. Il y a toujours de nouvelles choses différentes à faire et toutes les journées sont différentes. C’est un travail très prenant mais si l’on est curieux, que l’on cherche à se former et à acquérir de réelles aptitudes, le métier d’auditeur est idéal. De plus, il offre une parfaite flexibilité et l’on se sent réellement autonome.
C’est un emploi très intéressant au début de carrière car l’on voit les différents secteurs d’activités et des entreprises de toutes tailles. On arrive à mieux comprendre comment sont articulés les entreprises, cela permet de vivre de l’intérieur ce monde de l’entreprise de façon beaucoup plus rapide. De plus, c’est un réel accélérateur de carrière car au bout de seulement deux-trois ans, on peut devenir responsable d’équipe et l’on va pouvoir travailler avec des personnes haut placées que l’on n’aurait pas pu rencontrer avec un autre emploi.
Le mot de la fin : avez-vous des conseils ou tips pour des étudiants intéressés ?
L’importance est de trouver des étudiants avec une tête bien faite. Ce qui intéresse principalement est le potentiel de curiosité, de débrouillardise, d’autoapprentissage et d’organisation. Les futurs collaborateurs doivent se poser des questions et être mature pour savoir prendre du recul. La capacité à travailler en équipe est également primordiale en audit. Le travail s’effectuant très souvent par groupe, il faut savoir avancer et prendre des décisions en groupe. L’étudiant doit savoir là où il veut mettre les pieds, et une fois ce dernier formé, il doit pouvoir être autonome et savoir se débrouiller.
Ces qualités sont donc attendues et appréciées pour les étudiants et candidats intéressés.
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