Gestion de crise : 6 erreurs à absolument éviter

Qu’elles soient personnelles, professionnelles ou encore sociétales, nous traversons tous des crises à certains moments dans notre vie. Or, il est facile de tomber dans un cercle vicieux sans fin dans ce type de situation. Mauvaises habitudes, précipitation ou, à l’inverse, manque de réaction, chacun réagit comme il peut aux crises qu’il affronte. 

Cependant, il existe, pour chaque crise, 6 erreurs à absolument éviter !

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1) Ne pas accepter la crise

La première erreur que chacun peut faire, et commence généralement par faire, est de croire qu’il n’y a pas de crise. En effet, la réaction la plus instinctive face à une crise est de nier son existence. « Si je ne vois pas le problème, il n’existe pas ». Voilà la première réaction que de nombreuses personnes adoptent. 

Or, la crise est bien là et l’ignorer ne fait qu’empirer les choses. En effet, deux scénarios sont possibles :

• A cause de votre manque de réaction, la situation empire et les conséquences vont être beaucoup plus graves que si vous aviez réagi immédiatement
• Votre manque de réaction n’empire pas la crise, mais ne fait que retarder les conséquences qui lui sont liées, ce qui, en réalité, rallonge votre situation de crise

Vous l’aurez compris, il vaut mieux accepter la présence d’une crise lorsque celle-ci se déclare. 

2) Le sentiment d’invulnérabilité

Cette erreur est en lien avec la première. Vous vous sentez invulnérable, donc il est impossible qu’une crise soit en train d’avoir lieu. A cause de cette erreur, non seulement vous ne voyez pas la crise arriver, ni ses conséquences, mais vous auriez même pu l’éviter (peut-être) si vous ne vous étiez pas senti invulnérable et aviez réagi dès les premiers signes d’apparition de la crise. 

Ce type d’erreur est souvent associé aux directeurs et PDG de grands groupes. En effet, ils pensent que la taille de leur entreprise est une garantie de non-crise. Ils ne peuvent pas réellement subir une crise, ils sont trop importants. Or, les crises économiques touchent bien tous les secteurs d’activité et toutes les entreprises. 

Se sentir invulnérables les a donc empêchées de réagir dès les premiers signes de crise et n’a fait qu’empirer la situation. 

3) La peur de l’échec

Une fois que la crise a été acceptée et qu’on ne peut que réaliser qu’on est pris dedans, la peur de l’échec paralyse souvent les réactions. En effet, la peur de l’échec entraîne une peur du ridicule, ce qui fait perdre ses moyens. Certains vont donc jusqu’à refuser de réagir, puisque, s’ils mettent en place des moyens qui ne suffisent pas à régler la crise, ils seront obligés d’accepter leur défaite. 

On se retrouve donc face à une situation de déclassement, ce qui est difficile à accepter. La peur de l’échec entraîne souvent une paralysie, ce qui empire la crise et entraîne donc un échec encore plus cuisant. 

4) Le manque de réactivité

Toute crise nécessite une réaction rapide. En effet, une crise crée une situation critique qui s’empire très rapidement. Ainsi, il est primordial de réagir très vite afin de ne pas aggraver les choses. Or, le temps de réaction est souvent long en cas de crise. En effet, dans les grandes entreprises notamment, toute action doit suivre une procédure claire et définie de façon globale. Toute demande d’action doit être justifiée, appuyée, défendue, réfléchie, etc. Même une fois que la demande a été approuvée, il faut encore compter un certain délai pour qu’elle soit effective. 

Par conséquent, les crises ont souvent un impact très négatif sur les grands groupes, qui n’ont pas su réagir rapidement. Tant d’un point de vue personnel que professionnel, le manque de réactivité face à une crise est lourd de conséquences et représente une erreur à éviter absolument. 

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5) La précipitation

A l’inverse, même si un manque de réactivité n’est pas bon, il ne faut pas non plus se précipiter vers une réaction trop rapide et irréfléchie. Bien qu’une réaction rapide soit nécessaire, il faut avant tout réfléchir avant d’agir.  

Les personnes qui ont le réflexe de réagir directement, qui court dans tous les sens sans jamais réellement se poser sont tout aussi dangereuses que celles qui ignorent le problème en situation de crise. Ne pas se précipiter est tout aussi nécessaire pour ne pas aggraver la situation de crise. 

6) Rester borné à ses propres croyances 

Enfin, une dernière erreur à ne surtout pas commettre est de rester borné à ses propres croyances, qui pourraient créer des ornières et empêcher de voir la réalité de la situation. Gérer une crise en continuant à opérer de façon habituelle, sans changer quoique ce soit à la gestion quotidienne crée des problèmes. En effet, une réaction habituelle à une situation exceptionnelle est tout aussi dangereuse qu’une absence de réaction. 

Beaucoup de décideurs au sein d’entreprises pensent avoir tout compris à la situation et ne prennent pas en compte l’entièreté du problème. Il vaut mieux être capable de s’entourer de personnes qui peuvent vous aider à voir la situation sous tous ses angles, plutôt que de se fixer à une seule vision des choses. 

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