La formation professionnelle est-elle bénéfique à l’employabilité des travailleurs ?
En France, l’enseignement et la formation professionnelle sont une part importante de l’engagement du pays en faveur de l’enseignement public. Ces formations gratuites, fondées sur l’égalité des chances, sont accessibles tout au long de la vie afin de permettre aux salariés de continuer à se former sur les spécificités de leurs métiers et s’adapter au marché de l’emploi. Cependant, les employés ne sont pas toujours bien informés sur le sujet.
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Qui sont les personnes qui suivent le plus de formations ?
La formation est un sujet à part entière dans la vie professionnelle des Français. Ces heures de formations proposées, voire imposées, aux professionnels de tous les domaines sont une preuve de la nécessité de la formation, notamment de la part des employeurs et de l’Etat français. Les personnes qui suivent le plus de formations sont :
- Les salariés du secteur privé (43%)
- Les jeunes (24%)
- Les salariés du secteur public (18%)
- Les demandeurs d’emploi (15%)
On voit donc que la formation, normalement destinée majoritairement aux personnes qui souhaitent se reconvertir, et donc qui peuvent être temporairement en situation de recherche d’emploi, n’est en fait que très peu utilisée pour retrouver un emploi. Les formations sont bien plus sollicitées par les salariés du privé, déjà employés, qui souhaitent développer de nouvelles compétences et ainsi évoluer au sein de leur carrière.
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Que pensent les Français de la formation ?
Selon une étude menée par ESCAL consulting, 92% des Français estiment qu’il est important de se former, mais seuls 57% d’entre eux pensent être suffisamment informés sur le sujet. En effet, la France est moins développée en termes de formation que les autres pays de l’OCDE. Là où 41% des habitants des pays de l’OCDE suivent une formation chaque année, ils ne sont que 32% en France. De même, seuls 15% des Français « peu qualifiés » suivent des formations en France, alors qu’ils sont 20% dans les pays de l’OCDE.
On voit donc bien que la formation n’est que très peu suivie par ceux à qui elle se veut principalement utile : les demandeurs d’emplois et personnes « peu qualifiées ». En effet, ces derniers ne représentent que 15% des personnes qui suivent une formation et ne peuvent donc pas profiter de l’acquisition de nouvelles compétences pour trouver un emploi.
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