Découverte de l’expérience de Carla, étudiante en Norvège pendant un an

Découverte de l’expérience de Carla, étudiante en Norvège pendant un an

La Scandinavie est devenue l’une des destinations favorites des étudiants qui partent à l’étranger au cours de leurs études supérieures. Aujourd’hui, nous allons vous présenter la Norvège en nous appuyant sur l’expérience de Carla, partie étudier un an à Stavanger, une ville située dans le sud du pays. Elle nous a fait part des informations marquantes de son expérience et de quelques anecdotes surprenantes. Vous allez ainsi découvrir le pays sous un tout nouveau jour.

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Paysages et activités en Norvège

Entre montagnes à perte de vue, mer ou fjords, il y a toujours un nouvel endroit à explorer. C’est le pays des activités outdoors. On peut autant y faire des randonnées, dont certaines très connues comme le Preikestolen ou Trolltunga, que du surf sur l’une des nombreuses plages de la côte. Si on s’aventure dans le nord du pays, on y trouve de magnifiques stations de ski ou bien des excursions insolites afin de voir les baleines de la mer de Norvège ou les aurores boréales, quand les conditions météorologiques le permettent. Carla nous l’a confirmé, « Si vous êtes un amateur de nature et de beaux paysages la Norvège est faite pour vous ! ».

Le climat en Norvège

On imagine souvent la Norvège comme un pays enneigé durant la plupart des mois de l’année. Carla nous a expliqué qu’en réalité, le climat varie énormément en fonction de l’endroit où l’on se trouve, le pays s’étendant sur plus de 1700 km de hauteur et offrant donc des températures variées. Ainsi, même en plein hiver le Sud de la Norvège n’est pas particulièrement enneigé, ce qui pourrait en surprendre plus d’un. De même, contrairement à ce que l’on pense, dans les régions les plus au nord il arrive en plein été d’atteindre des températures avoisinant les 30°C.

 

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Qualité de vie en Norvège

D’après l’expérience de Carla, la qualité de vie en Norvège est bien meilleure qu’en France. C’est un pays où il fait bon vivre et où la population est bien moins stressée. Elle nous a fait part d’une anecdote qui nous a surpris et qui illustre bien ses propos.

« Quand j’allais dans des fast food j’étais toujours étonnée par la manière dont les employés travaillaient. En effet, les cuisines étaient beaucoup plus calmes et ils ne travaillaient pas à la chaîne comme chez nous. Ainsi, même travailler au sein de ces structures ne paraissait pas être désagréable, ou du moins pas autant que chez nous. Le seul point négatif c’était que nous attendions plus longtemps nos commandes mais n’étant nous même pas pressés par le temps, cela n’était pas dérangeant ».

Il y a aussi beaucoup moins de criminalité, de vols et de violence que dans certaines villes de France. Elle nous expliquait par exemple que même après une soirée dehors, elle ne craignait pas de rentrer toute seule, chose qu’elle ne se permettrait pas de faire en France. Si vous souhaitez donc partir dans un pays safe la Norvège sera la destination idéale !

 

Système universitaire en Norvège

Le système universitaire est bien différent de celui que nous connaissons en France. En effet, les étudiants ne font jamais des journées de huit heures et ont beaucoup moins d’enseignements. Ils se concentrent seulement sur quelques matières, quatre en général par semestre. Cependant, même si cela paraît peu, la manière d’apprendre est totalement différente mais tout aussi performante. Carla nous partage son expérience.

« Contrairement à la France où les professeurs expliquent toutes leurs connaissances pendant parfois de longues heures, en Norvège on nous donne beaucoup de références d’articles et livres que nous devons consulter et dont nous discutons ensemble en cours ensuite. De nombreux débats sont alors organisés et les discussions sont toujours très intéressantes et enrichissantes. Cela demande beaucoup d’autonomie et de travail personnel mais étant donné qu’il n’y a pas beaucoup d’heures de cours, nous avons le temps pour étudier et c’est bien plus intéressant ».

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La mentalité en Norvège

En Norvège, les mentalités peuvent être déconcertantes, en tant que Français. Déjà, Carla nous a expliqué que les personnes étaient très respectueuses envers les autres et très obéissantes vis-à-vis de la loi.

« Au début de mon expérience, quand je traversais sur un passage piéton je remerciais tout le temps le conducteur en face d’un signe de la main comme on en a l’habitude en France. J’étais alors surprise de voir la personne dans sa voiture sourire comme si elle riait de moi. Un jour un Norvégien m’a expliqué d’un air amusé qu’ils repéraient directement les étrangers, et en particulier les Français puisque les Norvégiens respectent le code de la route, contrairement à beaucoup de Français. Donc, lorsqu’on traverse on n’a pas à remercier le conducteur de la voiture. Ainsi, à mon retour en France j’ai failli me faire renverser plus d’une fois car j’étais tellement habituée à ce que les voitures s’arrêtent pour me laisser passer que je ne regardais même plus avant de traverser ».

Les Norvégiens sont également des personnes très généreuses et tournées vers les autres. Par exemple, elle nous a raconté une anecdote lors d’un road trip, qui appuie bien ce qu’elle avance.

« On commençait un road trip aux Îles Lofoten, dans le Nord du pays, et on devait prendre un bateau dans la soirée pour se rendre à notre première étape. À cause de la météo, le bateau a été annulé et on s’est retrouvés bloqués sans logement pour la nuit et sans la possibilité de trouver un hôtel pour se mettre à l’abri, étant donné l’heure tardive. On ne savait plus quoi faire et surtout nous n’avions pas envie de passer la nuit dehors. On est alors allés toquer dans la première maison qu’on a trouvé pour savoir s’ils avaient une solution. C’est là qu’on a été très surpris puisqu’ils nous ont directement accueilli sans poser de questions pour la nuit, ce qui aurait été complètement improbable en France. Nous n’étions pas tombés sur une exception ! Il était arrivé une anecdote similaire à certains de nos amis ».

Enfin, le système et les relations fonctionnent entièrement sur la confiance. Carla nous racontait qu’il y avait par exemple des plages où il y avait des équipements de surf en libre-service et que les usagers devaient payer pour leur équipement mais personne n’était là pour vérifier s’ils le faisaient bien. Dans d’autres pays, dont en France, un tel concept ne durerait pas plus d’une semaine.

Nous remercions Carla de nous avoir fait part de son expérience. Nous espérons que vous en savez à présent plus sur la vie d’un(e) étudiant(e) en Norvège !

Rédactrice pour Planète Grandes Écoles, j’informe les étudiants afin de les aider tout au long de leur parcours !