De La Rochelle à New York : L’ascension d’Anthony Cairon chez Google

De La Rochelle à New York : L’ascension d’Anthony Cairon chez Google

Le domaine de la Tech a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, notamment avec le développement à grande échelle de l’IA générative. Aux avants-gardes de ces grandes entreprises américaines, nous retrouvons Google, qui recrute chaque année quelques talents français dans ses rangs. Rencontre avec l’un d’entre eux – Anthony Cairon (diplômé Excelia Business School 2015) – qui s’épanouit aujourd’hui dans sa carrière chez le géant américain à New York !

 

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Bonjour Anthony. Peux-tu présenter ton parcours ?

Bonjour, je m’appelle Anthony, diplômé Excelia Business School 2015. J’ai passé deux ans sur le campus à La Rochelle avant de prendre une année de césure en stage à San Francisco puis de revenir à Paris pour effectuer ma dernière année en alternance chez Coca-Cola . J’ai ensuite commencé ma carrière chez Amazon en retail, puis une seconde expérience en sales chez Digital Local, avant de rejoindre Google en 2018, d’abord à Dublin (Irlande) puis à New York (Etats-Unis), depuis bientôt 3 ans..

 

En quoi consiste ton métier ?

Mon métier consiste à aider des grandes entreprises dans le développement de leur business par le biais du digital. Pour cela, je peux me reposer sur les nombreuses solutions que Google propose via ses différentes plateformes (Search, YouTube, Programmatic, Cloud, etc). C’est un rôle de sales, mais à forte connotation de conseil dans la mesure où l’on accompagne un portefeuille de clients très restreint (de 1 à 6) et qui ne change presque jamais. On est la pierre angulaire entre les clients, leurs différentes agences et Google. Cela va de la vente de produits en ligne pour un e-commerçant, en passant par de la promotion pour le lancement d’un film ou d’un jeu vidéo, ou bien le recrutement de nouveaux clients pour une Banque. Nous couvrons presque toutes les industries.

 

Pourquoi avoir choisi Excelia Business School ?

Excelia Business School, c’est d’abord un super feeling le jour de mes oraux entre la Team Admissibles, le cadre magnifique de la ville et l’échange avec les jurés lors de l’entretien de motivation. L’école proposait aussi un programme qui correspondait parfaitement à mes attentes (année de césure, expérience internationale et alternance).

 

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Tu travailles chez Google depuis 6 ans… Comment l’histoire a-t-elle commencé ?

Par un concours de circonstances ! J’étais en poste dans une start- up sous traitante de Google. Suite à une réorganisation mondiale, le contrat de cette entreprise n’a pas été reconduit et nous nous sommes retrouvés en licenciement économique.. Une employée de Google faisant l’intermédiaire entre les deux entreprises m’a incité à postuler. J’ai suivi son conseil et voila comment tout a démarré !

 

À quoi ressemble une journée-type en tant que Senior Account Manager chez Google ?

Mon quotidien est une combinaison de missions récurrentes et classiques au métier, à savoir s’assurer de la bonne performance de son portefeuille clients, faire avancer les nombreux projets par le biais de meetings internes et externes… À cela s’ajoute une part d’imprévus. En effet, notre activité est étroitement liée à la saisonnalité de nos clients (sortie de nouveaux produits, périodes de temps forts etc.) mais également à nos propres innovations – l’IA générative par exemple – qui redistribuent complètement les cartes et nous remettent sans cesse en question.

 

En quoi Excelia Business School a-t-elle été déterminante dans l’agencement de ton parcours professionnel ?

Je ne suis pas un dinosaure, mais pour rappel à ma sortie d’école, les métiers du digital étaient des sous-divisions des départements Sales ou Marketing. D’ailleurs aucune école ne proposait de spécialité dans le domaine. Le cursus universitaire de l’école m’a offert la possibilité d’engranger un maximum d’expériences, au travers de la césure et l’alternance, me permettant ainsi d’apprendre mon métier sur un nouveau secteur encore méconnu. Être en avance sur les enjeux à venir a donc été pour moi l’apport principal d’Excelia Business School.


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Tu vis aussi une carrière internationale, d’abord à Dublin et aujourd’hui à New York… Quelles sont les spécificités de travailler à l’étranger ?

Vaste sujet qui mériterait une double page à lui seul ! D’un point de vue professionnel, beaucoup de choses sont différentes telles que les méthodes de travail. Par exemple, aux Etats-Unis, les meetings ont tendance à être beaucoup plus courts et directs. Idem sur les éléments externes. À partir du moment où l’on n’est plus en France, les comportements ou habitudes de consommation des clients sont différents et influent sur vos missions. Enfin une expatriation a également un impact énorme sur votre vie personnelle avec un dépaysement plus ou moins important en fonction de la région dans laquelle vous êtes et qu’il ne faut pas minimiser. Petite anecdote : en raison de mes différents déménagements professionnels, j’ai dû à chaque fois repasser mon code et permis de conduire. J’en suis à 3 pour le moment, affaire à suivre !

 

Je compte évoquer mon intérêt pour le domaine de la tech pendant mes oraux… Comment en parler ?

Je conseillerais d’être le plus précis possible. La Tech est devenue une expression très large qui englobe énormément de domaines (Marketing, Programmation, Infrastructure/Cloud, AI etc.) et qui touche toutes les industries. Je vous conseille donc d’orienter la discussion sur un domaine et une industrie spécifique – ex: parler de l’impact de l’IA générative sur les métiers de création de contenu et design rendra l’échange plus intéressant mais permettra surtout de mettre en avant une réelle expertise ou appétence.


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Responsable Média chez Mister Prépa et Planète Grandes Écoles, je suis une journaliste passionnée toujours là pour vous éclairer !