- ESCP NEOMA SANTÉ VIE D'ASSO
- Elise Casado
- 25 septembre 2022
Des étudiants de NEOMA et de l’ESCP s’engagent contre la maladie d’Huntington
Après avoir gravi le Mont-Blanc en 2018, traversé la France en vélo en 2019, couru 200km en 48h en 2020 et traversé l’Europe à vélo en 2021, l’association « On détonne contre Huntington » a gravi le Kilimandjaro en 2022. Engagés contre la maladie d’Huntington, 30 jeunes se sont dépassés et contribuent ainsi à la recherche contre cette maladie, encore assez peu connue.
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Gravir le Kilimandjaro quand on est malade de Huntington : le pari réussi de l’association
L’association « On détonne contre Huntington » a été créée par Charline et Théo Pouillet afin d’aider la recherche à se battre contre cette maladie, encore peu connue et rare. Personnellement affectés par la maladie – leur père en est malade et Charline est porteuse du gène – Charline et Théo ont décidé de s’engager.
Chaque année, ils se lancent des défis extrêmes comme la traversée de l’Europe à vélo (soit 3000km) en 2 semaines ou l’ascension du Mont-Blanc en 2018. Ces défis sont médiatisés par de grandes chaînes nationales et ont permis à l’association de récolter plus de 50 000€ en 5 ans.
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On détonne contre Huntington : 30 jeunes qui portent un combat à bout de bras
Lorsque le père de Charline et Théo a déclaré la maladie une dizaine d’années plus tôt, les symptômes se sont rapidement développés. Avec ce défi, il a pu gravir le Kilimandjaro, et est désormais le premier et unique malade de Huntington à avoir gravi le plus haut sommet d’Afrique.
Et pourtant, l’ascension n’a pas été facile : un froid saisissant, un effort haletant et une altitude vertigineuse ont accompagné les 30 jeunes qui se sont engagés dans ce projet. Mais ils l’ont fait ! Ils ont mis le pied sur le toit de l’Afrique et ont réussi à récolter des fonds pour la recherche.
« Avant l’ascension, je croyais que l’objectif c’était d’emmener papa en haut. Pendant l’ascension, je me suis rendue compte que tout était déjà gagné : il avait retrouvé toute son humanité. Grâce à toute l’émulation et la bienveillance du groupe, il parlait mieux, il riait, son visage était plus serein », explique Charline Pouillet, co-fondatrice de l’association On détonne contre Huntington.
Un grand bravo à Charline, Théo, leur père et tous les jeunes qui ont participé à ce projet.
Pour en savoir plus sur l’association « On détonne contre Huntington », vous pouvez vous rendre directement sur leur site internet : ondetonne.org