Enquête Yomoni : les Français ne gagnent pas assez ?

Enquête Yomoni : les Français ne gagnent pas assez ?

Yomoni, leader de la gestion d’épargne en ligne, a interrogé 3 101 personnes représentatives des différentes catégorie socio-professionnelle,  afin de mieux comprendre leur capacité d’épargne. Une enquête qui au-delà des différences et écarts professionnels, dévoile des besoins communs. 

Yomoni est une société de gestion de portefeuille française qui se spécialise dans la gestion d’investissements via des technologies numériques. Elle vise à simplifier l’investissement pour les particuliers en utilisant des algorithmes pour optimiser les allocations d’actifs selon le profil de risque du client. Yomoni offre ainsi une solution accessible et transparente, adaptée à ceux qui recherchent une gestion de portefeuille efficace avec des frais réduits. Découvrez ici un retour d’expérience et avis Yomoni.

 

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Personne ne gagne assez en France ?

À la question « Pensez-vous gagner assez d’argent pour pouvoir épargner ? », voici les réponses :

Catégorie socio-professionnelleOuiNon Ne se prononce pas
Ouvriers15 %78 %7 %
Employés et personnel de service19 %72 %9 %
Professions intermédiaires (cadres moyens)25 %69 %6 %
Agriculteurs exploitants23 %67 %10 %
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise27 %65 %8 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures41 %47 %12 %

Il existe un point commun à toutes les différentes catégories socioprofessionnelles en France : le manque d’argent pour épargner. En effet, c’est ce que déclarent 78 % des ouvriers, 72 % des employés, 69 % des cadres moyens, 67 % des agriculteurs exploitants, 65 % des artisans et 47 % des cadres supérieurs qui pensent tous ne pas gagner assez d’argent pour leur permettre d’épargner suffisamment.

 

Combien faut-il pour épargner ? 

Catégorie socio-professionnelleJusqu’à 500 €Entre 600 et 1 000 €Plus de 1 000 €
Agriculteurs exploitants42 %35 % 23 %
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise37 %38 %25 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures
21 %47%32 %
Professions intermédiaires (cadres moyens)25 % 41 %34 %
Employés et personnel de service44 %33 %23 %
Ouvriers47 %32%21 %

Avec une augmentation allant jusqu’à 500€ (nets mensuels), 42 % des agriculteurs, 44 % des employés et 47 % des ouvriers estiment qu’ils auraient de quoi mettre de côté pour leur épargne. Pour les artisans (38 %), les cadres supérieurs (47 %) et les employés (41 %), cette augmentation liée à l’épargne devrait être comprise entre 600 et 1 000€.

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Un bon salaire est synonyme de réussite ? 

Catégorie socio-professionnelleOui Non Ne se prononce pas
Agriculteurs exploitants49 %
46 %5 %
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise45 %52 %3 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures
67 %32 %1 %
Professions intermédiaires (cadres moyens)72 %26 %2 %
Employés et personnel de service
68 %
28 %4 %
Ouvriers61 %36 %3 %

 

Pour 52 % des Artisans, commerçants et chefs d’entreprise, le salaire n’est pas du tout le symbole ultime de la réussite. En revanche, pour toutes les autres catégories socioprofessionnelles, la rémunération est intimement liée au succès : 49 % pour les agriculteurs, 61 % pour les ouvriers, 67 % pour les cadres supérieurs, 68 % pour les employés et jusqu’à 72 % pour les cadres moyens.

 

À quoi sont prêts les Français pour gagner plus d’argent ? 

Catégorie socio-professionnelleN°1N°2N°3
Agriculteurs exploitantsChanger d’emploiTravailler sans le déclarerFrauder les impôts
Artisans, commerçants, chefs d’entrepriseCumuler plusieurs emploisTravailler sans le déclarerQuitter la France
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Quitter la FranceFrauder les impôtsTravailler sans le déclarer
Professions intermédiaires (cadres moyens)Créer mon activité de freelanceQuitter la FranceFrauder les impôts
Employés et personnel de serviceChanger d’emploiTravailler sans le déclarerCréer mon activité de freelance
OuvriersCumuler plusieurs emploisChanger d’emploiTravailler sans le déclarer

 

Pour gagner plus d’argent, les Français sont capables de prendre certains risques. Ainsi, pour les agriculteurs et les employés « changer d’emploi » arrive en N°1. Alors que les artisans et les ouvriers préfèrent cumuler plusieurs emplois. Pour gagner plus d’argent, les cadres supérieurs sont prêts à « quitter la France » quand les cadres moyens optent pour la création d’une activité de freelance.

À noter que « travailler sans le déclarer » est le deuxième choix pour les agriculteurs, les artisans et les employés et que les cadres supérieurs peuvent même frauder les impôts si nécessaire.

 

Quel est le salaire idéal par catégorie socio-professionnelle ?

À la question « Pour votre métier, quel est le salaire mensuel net dont vous rêvez ? », voici les réponses : 

Catégorie socio-professionnelle25 % des répondants50 % des répondants25 % des autres répondants
Agriculteurs exploitants7 000 €5 000 €3 000 €
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise9 000 €7 000 €
3 000 €
Cadres et professions intellectuelles supérieures10 000 €9 000 €6 000 €
Professions intermédiaires (cadres moyens)8 000 €5 000 €3 000 €
Employés et personnel de service5 000 €4 000 €2 000 €
Ouvriers5 000 €
4 000 €2 000 €

 

Pour plus de 50 % des agriculteurs, le salaire mensuel net rêvé serait à 5 000 €, tout comme les professions intermédiaires. Pour plus d’un ouvrier et d’un employé sur deux, 4 000 € nets mensuels serait nécessaire.


De leur côté, 50 % des artisans, commerçants et chefs d’entreprise rêvent de 7 000 € nets par mois. Enfin, 1 cadre supérieur sur 2 aimerait avoir un salaire net mensuel d’environ 9 000 €.

 

 

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La méthodologie de l’enquête Yomoni 

L’enquête Yomoni a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 3 101 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 200 personnes en France). Entre le 15 et le 22 janvier 2024, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux (Facebook et LinkedIn).

Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.

 

Ainsi, cette enquête nationale permet de mieux cerner les attentes et besoins des Français d’un point de vue financier.  

Responsable Média chez Mister Prépa et Planète Grandes Écoles, je suis une journaliste passionnée toujours là pour vous éclairer !