Enquête 2023 de la CGE « Le sport dans les Grandes écoles », un enjeu majeur
En l’espace d’un an, la France va accueillir plus grands événements sportifs, que ce soit avec la Coupe du Monde de Rugby en ce moment, mais surtout les prochains Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques d’été 2024. C’est dans ce contexte que la CGE (Conférence des grandes écoles) présente les les résultats de la seconde édition de son Enquête Sport après la première réalisée en 2018.
L’objectif est de faire un état des lieux de la pratique sportives des étudiants en Grandes Ecoles, pour ensuite proposer des solutions afin de développer la pratique sportive dans les GE, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, ainsi que France Universités et la Conférence des Directeurs et Directrices des Écoles Française d’ingénieurs (CDEFI).
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Un cadre et des infrastructures de qualité : une nécessité pour une pratique sportive encadrée et à haut niveau
D’après l’enquête de la CGE, 53% des établissements ont un référent Sportif de Haut Niveau et 67% ont un référent sport. La CGE s’est donné pour objectif d’atteindre les 100% en 2024.
Tous les étudiants ne souhaitent pas forcément faire du sport à haut niveau, mais pour faire du sport, il est nécessaire d’avoir des créneaux dédiés dans l’emploi du temps et c’est là que le bât blesse : Quasiment une école sur 5 (19%) des écoles n’ont aucun créneau pour la pratique sportive.
A la lumière de ce constat, la CGE veut instaurer un dialogue entre les directeurs des sports et les directeurs des études pour sanctuariser des créneaux nécessaires à la tenue de compétitions sportives.
Pour cela, il va falloir aussi résoudre deux défis majeurs :
- Le manque d’encadrement : 54% des établissements n’ont aucun enseignant permanent en EPS et 19 % en ont un seul.
- La mutualisation des équipements sportifs et les partenariats avec les collectivités locales : La moitié des écoles ont besoin de rénover des équipements vétustes et cela ne peut se faire sans les collectivités locales, tout comme la définition d’horaires d’ouverture plus importants.
L’information en plus : Dans les écoles membres de la CGE, 11 écoles accueillent plus de 10 sportifs de haut niveau.
Le sport : un facteur de réussite et d’accomplissement personnel
Pour plus de la moitié des Écoles déclarent, le sport est un enjeu extrêmement stratégique au niveau de :
- La santé et le bien-être
- La formation et l’acquisition de compétences
- La socialisation et le développement du sentiment d’appartenance
Pour répondre à ces enjeux, la CGE souhaite renforcer les propositions d’unités d’enseignement « Sport » optionnelle, mais aussi de promouvoir la fait de donner des crédits ECTS ou une bonification dans les notations aux étudiants faisant du sport.
Enfin, la stratégie de labellisation « Génération 2024 » par le groupe de travail APS (Activités Physiques et Sportives) permet d’inciter les établissements à promouvoir le sport.
A savoir : 100 % des étudiants sont licenciés à la FFSU dans certaines écoles où le sport est obligatoire.
Pour conclure, la deuxième enquête « Le sport dans les Grandes écoles » fait ressortir de nombreux progrès pour les Grandes Ecoles dans la pratique sportive des étudiants, même si de nombreux défis restent encore à relever, comme le manque d’encadrement ou les investissements dans des infrastructures de qualité.
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