emlyon réaffirme son ambition de devenir une top Global Business University

A l’occasion d’une visite du nouveau campus d’emlyon dans le centre de Lyon, dont l’ouverture aux étudiants est prévue pour septembre 2024, l’école revient sur son développement et sur les avancées du plan stratégique Confluences 2025. L’école lyonnaise cherche à changer de dimension et de devenir une « Global Business University » sur le plan mondial et rivaliser avec les prestigieuses universités anglaises.

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Galileo Global Education fait changer de dimension emlyon business school

« Les Grandes Ecoles françaises sont reconnues dans le monde entier et nous sont enviées ». C’est ainsi que commence le Président de Galileo Global Education, Marc-François Mignot Mahon. Il rappelle que le modèle des Grandes Ecoles est challengé par les grandes universités américaines et anglaises. En termes de chiffres, la différence, et le challenge des écoles françaises comme emlyon, est frappante : Harvard a un budget de 1,7 milliard de dollars à l’année, face aux 123 millions d’euros de emlyon (le maximum français se situe avec HEC qui dispose de 182,5 millions d’euros). De plus, les écoles anglo-saxonnes bénéficient du soutien des GAFAM, ce qui entraîne une différence significative entre les possibilités des écoles.

L’impact de Galileo à l’entrée au capital d’emlyon

En intégrant le capital d’emlyon, Galileo Global Education souhaite apporter à emlyon les moyens pour « créer la vraie global business University en France et en Europe » (Marc-François Mignot Mahon, président de Galileo). Ces moyens concrets dans la capacité à mettre en pratique sont apportés par Galileo des façons suivantes :

• En apportant la présence mondiale de Galileo. Cette dernière passe par la multitude de campus de Galileo dans le monde (91 campus pour 54 écoles). Les campus de Londres (Regent’s University London), Milan (Institut Marangoni) et Berlin (Macromedia University) notamment sont déjà prêts à accueillir emlyon sur place afin de lui permettre de s’implanter dans les territoires clés de l’Europe. De même, la direction prévoit l’implantation de l’école en Amérique du Nord, avec un campus entièrement construit et dédié uniquement à emlyon
• En apportant les contenus pédagogiques et les moyens de les distribuer grâce aux accords mondiaux de Galileo. Cela passe notamment par le digital, en lien avec la volonté d’hybridation de l’école, avec des normes déjà connues, maîtrisées et transposables à ses différentes entreprises par Galileo. Le tout doit être effectué en conservant l’ancrage profondément lyonnais d’emlyon, notamment grâce à son partenariat historique avec la CCI
• En apportant les moyens financiers pour développer la faculté de recherche d’emlyon. Cela passe, entre autres, par la construction de partenariats reconnus à l’international afin de faire de la faculté d’emlyon une référence à l’échelle mondiale
• En apportant les outils et méthodos au service d’emlyon : Galileo bénéficie d’un réseau de recrutement international (260 personnes dans différents territoires de la planète qui gère le recrutement et la qualité des écoles) pour attirer les meilleurs étudiants internationaux
• En apportant le savoir faire en termes d’acquisition : l’augmentation du capital d’emlyon va lui permettre d’investir considérablement afin d’assurer une croissance organique et externe de l’école, et notamment à l’international. Par exemple, la construction d’un campus en Amérique du Nord nécessite des fonds, qui sont apportés par emlyon afin de renforcer son ancrage dans le territoire américain

Globalement, Galileo veut permettre aux Français d’avoir des opportunités équivalentes aux étudiants anglo-saxons et tout aussi prestigieuses.

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Devenir une des meilleures « Global Business University » en Europe et dans le monde

Isabelle Huault, Directrice Générale d’emlyon, revient sur les 3 piliers du plan stratégique Confluences 2025. Dans un premier temps, ce nouveau plan stratégique a permis à emlyon de se relever d’une période de doutes, et cela se voit déjà dans les classements nationaux et internationaux :

• Le classement du Financial Times place emlyon à la 9ème place mondiale et l’école gage 12 places par rapport à l’édition 2021
• Le classement QS des meilleurs Masters en Marketing place emlyon en 4ème place après les 3 écoles parisiennes
• emlyon est à égalité avec HEC dans le classement de Shanghaï en recherche en management
• Le Times Higher Education place emlyon en 2ème position des écoles assurant le plus l’insertion professionnelle de leurs étudiants

1) L’hybridation de l’école

Cela passe par des partenariats académiques avec des acteurs reconnus de l’enseignement supérieur, tels que Sciences Po, Cours Florent, etc. L’appui de Galileo Global Education permet aussi d’améliorer cela et de bénéficier de nouveaux partenariats. Isabelle Huault explique que « Les sciences du management seules ne sont plus suffisantes, il faut donc que les étudiants aient une vision croisée pour appréhender cette transition ». Grâce à l’entrée au capital de Galileo, emlyon peut dès à présent prévoir et organiser la mise en place de doubles-diplômes avec des écoles prestigieuses, comme l’Institut Marangoni de Milan dans le domaine de la mode, par exemple.

2) L’internationalisation d’emlyon

Avec l’arrivée de Galileo Global Education, l’internationalisation d’emlyon va s’accélérer, notamment grâce au lancement de nouveaux programmes de formation, prioritairement en Europe. L’internationalisation serait aussi continuée avec l’intégration de nouveaux campus en Amérique du Nord et en Europe.

3) L’engagement social et environnemental

L’entièreté de la vision d’emlyon a été revue en fonction des 17 Objectifs du Développement Durable de l’ONU. Cela passe notamment par le renforcement de la politique de bourses sociales de l’école, ou par l’intégration d’un cours obligatoire en RSE.

Isabelle Huault et Marc-François Mignot Mahon rappellent que ce partenariat souhaite maintenir la singularité de l’école. La singularité d’emlyon ? Placer la recherche au service de la professionnalisation pour permettre aux étudiants d’avoir les outils pour évoluer dans la société et savoir prendre les bonnes décisions.

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Que prévoit emlyon pour l’avenir de l’école ?

Le futur d’emlyon continue de s’appuyer sur le plan Confluences 2025, prochainement revu grâce à l’arrivée de Galileo, qui pourrait donc se transformer en plan Confluences 2028 – 2029. Cela va notamment passer par la poursuite de l’alliance entre le monde public, au service du bien commun, et de l’entreprise privée.

La nomination de Guillaume Pepy en tant que Président du Conseil de Surveillance apporte trois convictions à emlyon :

• Faire le bon projet avec le bon partenaire. Le bon projet représente le changement de dimension d’emlyon afin de constituer une Global Business University de référence. Le bon partenaire se trouve en la personne de Galileo qui succède au fonds d’investissement (Qualium). En effet, Galileo n’est pas dans un fonds d’investissement, c’est une industrie de l’éducation. L’arrivée de Galileo au capital d’emlyon n’a pas de date de fin prévue et prévoit de rester sur le très long terme.
• Le rôle de la gouvernance et du conseil de surveillance : après la période troublée traversée par emlyon, l’arrivée d’une nouvelle direction permet à l’école de retrouver une certaine stabilité dans sa croissance (en la présence d’Isabelle Huault notamment).
• Guillaume Pepy cite une « gouvernance stable avec une boussole claire : l’humain, les valeurs (l’éthique notamment) et les étudiants qui doivent être au centre de tout »
• Un rôle d’ambassadeur pour Guillaume Pepy entre le monde économique et social et les relations avec les entreprises de la région lyonnaise

Guillaume Pepy rappelle que l’enseignement supérieur est important pour l’avenir du pays, mais représente aussi un élément de souveraineté. Cette souveraineté française est challengée par les institutions internationales et nécessite donc de se battre pour son maintien.

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Le nouveau campus d’emlyon L’agora des transformations sera accessible aux étudiants à la rentrée 2024

Le nouveau campus d’emlyon situé à Gerland, en plein centre de Lyon, ouvrira ses portes en septembre 2024. « La coque sera livrée pour octobre 2023, des aménagements intérieurs seront ensuite réalisés jusqu’à septembre 2024 » assure Isabelle Huault. Ce nouveau campus, baptisé l’Agora des Transformations, vient donc remplacer le campus, très excentré, d’Ecully.

Avec un budget de près de 140 millions, il fera plus de 30 000 m2 et permettra aux étudiants d’économiser 45 minutes, chaque jour, sur leur temps de trajet pour se rendre en cours. Le nouveau campus intègre entièrement les aspects RSE, en regroupant 600 m2 de panneaux solaires et en plantant 150 arbres afin de dépolluer l’implantation et d’offrir un cadre agréable pour les étudiants.