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- Jade Frick
- 4 février 2022
Élections présidentielles 2022 : quelles sont les propositions de la CGE ?
La CGE a tenu ce matin au Parc des Princes, un point presse permettant de présenter ses propositions en vue des élections présidentielles 2022. Pour rappel, la CGE compte à ce jour 232 écoles membres, dont :
- 219 écoles françaises,
- 13 écoles à l’étranger.
64% de ces établissements sont publics et 60% d’entre eux se trouvent en dehors de Paris et de la région Île de France. La CGE compte également depuis peu, deux nouvelles écoles :
- 3iL Ingénieurs, avec à sa tête Dominique Baillargeat,
- INSA Hauts-de-France et son directeur Armel de la Bourdonnaye.
Les écoles de la CGE : les avantages de leur diversité
Tous les établissements constituant la CGE permettent une grande richesse de l’enseignement. Ceci est favorisé notamment grâce au processus d’intégration d’écoles à la CGE qui est très fréquent. A ce jour, les effectifs étudiants des grandes écoles françaises se répartissent de la manière qui suit :
- 47,2 % d’entre eux sont en écoles d’ingénieurs,
- 39,3 %, en écoles de management,
- Et 13,5 %, dans d’autres filières diverses, telles que l’architecture, les instituts d’études politiques, etc.
Tout ceci permet aux étudiants des écoles membres de la CGE, une grande diversité de débouchés professionnels et une possibilité de recrutements dans des secteurs variés :
- Société de conseil,
- Service,
- Construction,
- Banque,
- Assurances…
Lire plus : Que nous dit l’enquête de la CGE sur l’insertion des jeunes diplômés en 2021 ?
Une grande diversité d’école, et une grande diversité des étudiants
La CGE permet à tous les étudiants l’accès à ses écoles membres. À ce jour, elle compte :
- 2 % d’étudiants en situation de handicap,
- 27 % d’étudiants bénéficiant de bourses,
- Un taux de féminisation en progression :
- 50 % d’étudiantes en management,
- 32,8 % d’étudiantes en écoles d’ingénieurs,
- 61,2 % dans des spécialités autres.
Les discussions de la CGE autour de trois sujets spécifiques
Lorsqu’il s’agit de l’avenir, la CGE a déterminé trois domaines essentiels à développer au sein de son organisation :
- Le sujet du développement durable et de la responsabilité sociétale
Il y a maintenant deux ans, la CGE a activement participé à la création d’un groupe de travail s’articulant autour d’un sujet central que représente l’urgence climatique au sens large et en termes de biodiversité. Un constat ressort : il est nécessaire de transformer profondément la société. Ce groupe de travail mobilise ainsi les étudiants afin de les préparer dans leur vie professionnelle mais aussi personnelle.
Ce premier point abordé concerne donc la transition écologique au sens large. Le point central est ainsi la formation et sensibilisation des étudiants.
3 grands messages ressortent de ces pistes de réflexion :
- Tout d’abord, il faut développer au sein des écoles, une approche par les ‘compétences’.
- Ensuite, il faut accepter le temps qui sera nécessaire pour agir sur cette dimension-là: il faudra donner du temps aux enseignants-chercheurs et aux enseignants du supérieur pour faire évoluer les maquettes de formation et se former eux même.
- Enfin, il sera indispensable d’accompagner l’ensemble des établissements supérieurs, dans cette démarche de réponse aux enjeux environnementaux.
Le point central ressortissant du groupe de travail est ainsi de développer une base commune de connaissances et de compétences et des ressources pédagogiques.
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- Les formations en apprentissage
Elles représentent un enjeu majeur pour les écoles de la CGE, car les alternants représentent aujourd’hui :
- 19 % des inscrits à la CGE,
- Un taux d’emploi légèrement supérieur à celui du reste des étudiants,
- 6 % seulement ,partent travailler à l’étranger.
Pour la CGE, l’apprentissage, au-delà de représenter un moyen de financement des études, est une réelle voie d’excellence et de réussite répondant à de nombreux enjeux :
- Ouverture sociale,
- Insertion professionnelle…
Le déficit de France compétence interroge le modèle de l’apprentissage, qui devrait selon la CGE être revu dès le début de la prochaine mandature. La CGE a désormais besoin du concours de ses écoles membres pour argumenter en faveur de l’apprentissage dans les Grandes Écoles.
- L’habilitation numérique à la CGE
La CGE s’est posé la question : après la crise sanitaire, quelle est la place qu’occupe désormais le numérique dans les grandes écoles membres ? La problématique qui se pose est ainsi : comment faire reconnaître la force des Grandes Écoles à l’extérieur en retravaillant un nouveau format de label ?
Ce label serait synonyme d’une maîtrise des critères de qualité minimum requise dans les développements numériques que toute école membre de la CGE se doit d’offrir à ses étudiants et enseignants. Il permettra de faire reconnaître que les écoles de la CGE sont très en avance en termes d’application du numérique dans l’enseignement. L’idée est de monter en capacité et en connaissance du numérique.
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Les propositions de la CGE pour les élections présidentielles :
Au regard des trois sujets précédemment énoncés, la CGE a développé 14 pistes de réflexion qui feront l’objet de propositions en vue des élections présidentielles 2022. Ces propositions ont été développées afin de répondre à la problématique qui se doit d’ « accompagner la jeunesse, actrice des transitions ».
4 priorités se posent pour accompagner cette jeunesse :
- Transition écologique ;
- Transformation numérique au service des nouvelles formes d’organisation du travail ;
- Territoire (avoir une dynamique territoriale) ;
- Lutte contre la précarité étudiante et pour l’inclusion sous toutes ses formes.
Les propositions sont ainsi organisées en 4 axes :
- Comment préparer au mieux les jeunes à l’entrée dans le supérieur ?
- Multiplier les passerelles et les voies de recrutement,
- Garantir un socle de connaissances et de compétences pour préparer les acteurs des transitions via des filières d’excellence,
- Améliorer la lisibilité de l’offre de la formation.
Comment les forme-t-on dans les Grandes Ecoles, coconstruire de nouvelles forme d’enseignement.
- Placer les transitions socio-écologiques au centre de l’écosystème d’enseignement supérieur,
- Encourager et valoriser les modes d’apprentissage innovant en cohérence avec les nouvelles formes d’organisation du travail,
- Renforcer les dynamiques territoriales de l’ESRI,
- S’appuyer sur le modèle des Grandes Ecoles pour renforcer le rayonnement et la place de l’ESRI français et international,
- Positionner la recherche comme agent des souveraineté et de compétitivité de la France et de l’Europe
- Favoriser l’expérience et la qualité de vie étudiante « QVE »
Penser l’ « après » : génération 2022, actrice des transitions
- Construire des ponts avec les mondes socioéconomiques dans les cursus,
- Faire porter les transitions en changeant les entreprises de l’intérieur.
Se donner les moyens pour davantage…
- Renforcer l’autonomie et permettre la diversification des modes de financement des établissements de l’ESRI,
- Garantir une meilleure interaction entre les ministères de tutelle en charge de la certification professionnelle,
- Universalisme et transparence : développer un outil performant pour une vision claire et consolidée de l’ESRI.