EcoVadis : la 27e licorne française
Alors que les start-ups ont de plus en plus de mal à trouver des financements, EcoVadis a su tirer son épingle du jeu. En effet, cette start-up vient de lever 500 millions de dollars auprès du fonds de capital-investissement Astorg et BeyondNetZero et avec la participation de GIC Private Limited et Princeville Capital. Celle-ci se place désormais au rang des 26 autres licornes tricolores !
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EcoVadis : la start-up RSE
Fondé en 2007, EcoVadis est un organisme de notation de la responsabilité sociétale des entreprises(RSE) en mode SaaS. L’organisme récolte des données en lien avec l’environnement, les droits humains, l’éthique ou encore les achats responsables. Ces critères sont évalués et donnent droit à des scores compris entre 0 et 100, des médailles et des axes d’améliorations.
Selon le co-fondateur Frederic Trinel, « Nous avons plus de développeurs que d’analystes. Nous mélangeons la technologie avec les gens pour atteindre un bon niveau de qualité sur le marché. Notre intelligence artificielle est précise à 80-85 % tandis que nos 350 analystes travaillent sur la méthodologie d’évaluation et l’évolution des réglementations ».
Aujourd’hui, cette start-up a réussie à créer un réseau mondial de plus de 95 000 entreprises évaluées à travers 175 pays et compte plus de 1350 salariés présents dans le monde entier !
Une expansion fulgurante qui ne s’arrête pas là !
Après avoir réussi à croître de plus de 50% ces douze derniers mois, EcoVadis va franchir cette année le seuil des 100 millions de dollars de revenus annuels récurrents.
Cette start-up ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, elle souhaite « financer son développement à l’international, renforcer ses outils d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, réaliser des acquisitions stratégiques et concrétiser sa vision d’entreprise à mission »
Malgré le fait que son plus gros marché reste l’Europe, EcoVadis souhaite croître en Asie, où elle a d’ailleurs ouvert son 14e bureau. « Nous investissons beaucoup au Japon car c’est un pays déjà avancé sur le développement durable par rapport au reste de l’Asie » selon Frederic Trinel.
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