Le marché de la dermocosmétique : chiffres, concurrence et carrière

Le marché de la dermocosmétique : chiffres, concurrence et carrière

Sur un marché mondial de la beauté en forte croissance depuis des années, un segment en particulier connaît une croissance à deux chiffres : le marché de la dermocosmétque.  Ce marché regroupe l’ensemble des produits qui marient beauté et soins.

 

 

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Un marché en forte croissance

Le marché de la dermocosmétique a connu une forte croissance ces dernières années notamment depuis la crise sanitaire du Covid-19. En effet, la crise sanitaire a accéléré ce phénomène, générant une prise de conscience chez les consommateurs quant à l’importance de prendre soin d’eux. Ainsi, le marché de la dermocosmétique vient de franchir la barre des 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’échelle mondiale et représente désormais près de 8 % du marché de la beauté.

De plus, le marché de la dermocosmétique est extrêmement dynamique et particulièrement dans le domaine du soin de la peau. Cela s’explique notamment par le fait que les consommateurs recherchent des produits mieux tolérés, plus sûrs, avec une performance scientifiquement prouvée. Selon une étude de IQVIA France, 83 % des personnes interrogées déclarent être au moins « un peu gênées » par leur peau, et 86 % affirment que l’utilisation d’un produit dermatologique les aide à réduire ce sentiment.

En somme, les consommateurs de ce segment attendent une expérience client à la hauteur des promesses de vente. Les consommateurs attendent des conseils, de l’aide dans le choix des produits pour pouvoir les aider dans leur routine de beauté.

 

 

Le marché actuel de la beauté en valeur

Estimation du chiffre d’affaires cosmétique par WWD.

Si nous analysons ce marché nous remarquons plusieurs choses. Tout d’abord, seules 5 marques réalisent plus de 10 milliards d’euros de chiffres d’affaires sur le marché de la beauté. Ensuite parmi ces 5 marques, 2 sont des marques de luxe. Enfin, les acteurs qui dominent ce marché sont sans cesse challengés par de nouveaux entrants qui se positionnent sur des niches, obligeant à se réinventer en permanence.

En France, où le segment de la dermocosmétique dispose de réseaux de distribution spécifiques (pharmacie, parapharmacie et distribution sélective), il affiche une santé insolente malgré l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat des ménages. Chez L’Oréal par exemple, le segment de la dermoscosmétique a progressé d’environ 22 % sur l’année 2022 pour atteindre les 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Sa filiale La Roche Posay, spécialisé dans les soins dermatologiques, s’est fixée comme ambition de doubler de taille à moyen terme.

 

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Études dans le marché de la dermocosmétique

En mai 2020, L’Oréal annonce l’arrivée de sa nouvelle présidente de la division « Cosmétique Active » : Myriam Cohen-Welgryn. Cette dernière est diplômée de l’école de commerce ESSEC. Cela nous invite donc à regarder quelles sont les perspectives dans ce milieu après une grande école. Notons également que le CEO de Beiersdorf (Nivea, Nivea men ect…) est diplômé d’un MBA de l’ESSEC Business School. On peut aussi voir que Laurent Marteau, CEO de l’Occitane, est titulaire d’un master en marketing de l’EM Lyon Business School.

En somme il n’existe pas réellement de formation parfaite pour évoluer dans le milieu de la dermocosmétique et plus généralement dans le milieu des soins de la cosmétique ou des soins pour la peau (la fondatrice de Odacité – marque de soin pour la peau spécialisé dans le super-bio -, Valérie Grandury est une ancienne productrice de publicités et de films). Cependant une formation en école de commerce notamment dans le marketing peut être un atout. 

 

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Etudiant à Neoma BS sur le campus de Paris - Rédacteur PGE et Trainy