Comment recruter un candidat en anglais ?

De nos jours, l’anglais a pris une place considérable dans notre quotidien. Pour la plupart des entreprises, cette langue est un élément indispensable. Il est toujours bon de rappeler que l’anglais est la langue la plus parlée au monde ! En conséquence, les entreprises travaillant à l’international exigent plus qu’un minimum de connaissance de cette langue. Alors la question se pose, comment se préparer pour recruter en anglais ?

La maitrise de l’anglais : obligatoire ou non ?

De nos jours, l’anglais est la langue la plus utilisée dans le monde des affaires. De nombreuses entreprises opèrent à l’international, et beaucoup d’autres souhaitent s’étendre dans les quatre coins du monde.

De ce fait, les entreprises cherchent à recruter des candidats bilingues, qui maitrisent à la perfection la langue de Shakespeare. Dans leur CV, les candidats indiquent leur niveau de langue (en général, grâce à des certifications reconnues). Tandis que certains surestiment leur niveau de langue, d’autres se sous estiment. Ainsi, l’évaluation du niveau réel des candidats dans cette langue par les entreprises est très importante.

Pour cela, il faut clairement définir vos attentes. Il faut que vous sachiez exactement ce que vous attendez du candidat ; un anglais basique ou un anglais professionnel ? Exigez-vous une certification ou un diplôme en particulier pour justifier la maitrise de la langue ?

Il est à noter que vous devez également déterminer si la maitrise de la langue est un point déterminant ou non. Il se peut que vous trouviez un excellent candidat avec un niveau d’anglais assez limité. La cas inverse est également vrai ; vous pouvez être amené à rencontrer des candidats avec peu de compétences mais avec un excellent niveau d’anglais. Que faire dans ces situations ?

Dans la première situation, une fois recruté, le candidat peut s’inscrire à des formations en anglais notamment si elles sont éligibles au CPF. Ces formations lui permettront de se remettre à niveau en anglais, mais aussi d’obtenir des certifications/diplômes. Pour rappel, en fonction de l’accord de leur employeur, les salariés peuvent suivre les formations aussi bien pendant les heures de travail qu’en dehors, et même en distanciel.

Faire passer un test ou non ?

Nous avons dit précédemment qu’il était important pour les entreprises d’évaluer le réel niveau de langue des candidats. Si vous définissez que l’anglais est un critère important, alors vous pouvez évaluer les candidats, notamment lors des entretiens. Ainsi, vous connaitrez le niveau réel des candidats. En fonction de votre exigence sur le niveau de langue requis, vous pourrez passer d’une conversation simple à une conversation plus technique.

La maitrise de l’anglais ne se cantonne pas qu’à l’oral. C’est pour cela que certaines entreprises évaluent également les candidats à l’écrit. Ces tests peuvent se présenter sous différentes formes : QCM, compréhension orale ou écrite. La difficulté de ces tests dépendra de vos attentes envers le candidat et de l’exigence que vous avez initialement fixée.

Lire plus : Onboarding : la checklist pour intégrer un nouveau collaborateur

Comment préparer votre recrutement en anglais ?

Si vous souhaitez évaluer le niveau de langue des candidats directement, il sera primordial de bien préparer votre entretien. En effet, qu’il se fasse en anglais ou en français, celui-ci permet au recruteur de déterminer la pertinence des profils ayant candidaté. Il faudra bien préparer les questions que vous souhaitez poser aux candidats, notamment en fonction de vos propres attentes, que ce soit sur le niveau de langue ou autre.

Vous pouvez commencer l’entretien en français et continuer par la suite en anglais. Comme pour tous les entretiens, il y a des questions assez redondantes, qui permettent notamment de mettre en confiance le candidat, mais aussi d’en apprendre davantage sur ce dernier. « Tell us about yourself », ou « What are your weaknesses? » sont de bons exemples de questions qui sont régulièrement posées.

Une fois ces questions posées, vous aurez déjà une première idée du niveau de langue du candidats ainsi que de son aisance à l’oral.  Si nécessaire, vous pouvez ensuite passer aux questions plus techniques, liées aux spécificités du poste.

Cette étape permet de savoir si le candidat connaît bien le domaine. En effet, le niveau de langue ne sera pas le seul élément à évaluer, mais la maîtrise technique d’une façon générale. Savoir parler anglais est une chose, mais avoir les compétences techniques pour un poste en particulier en est une autre.

Si des tests doivent être réalisés après ou pendant l’entretien, le recruteur doit en informer au préalable le candidat. Dans le cas contraire, le candidat pourrait être pris au dépourvu et ne pas refléter ses compétences réelles.

Soyez très attentif aux réponses du candidat

Un recruteur doit porter une attention particulière aux réponses données par un candidat, tant sur le fond que sur la forme. En fonction des différentes étapes de l’entretien, le recruteur pourra évaluer les compétences techniques mais aussi linguistiques.

En ce qui concerne l’anglais, le recruteur doit prêter attention à certains éléments tels que la syntaxe, le vocabulaire mais encore la grammaire.

Portez une attention particulière à ses réponses, notamment au vocabulaire utilisé, à son aisance à l’oral. Est-il fluide à l’oral ? Son vocabulaire est-il diversifié ? C’est ce type de questions, que vous devrez vous poser, qui vous aideront à évaluer le niveau des candidats.

Lire plus : L’impact de la diversité et de l’inclusion sur le travail