Rencontre avec Clara Ducray, consultante chez Simon-Kucher Life Sciences

Rencontre avec Clara Ducray, consultante chez Simon-Kucher Life Sciences

Rencontre avec Clara Ducray, consultante chez Simon-Kucher dans la division Life Sciences, où elle revient sur son parcours, de la prépa à Simon-Kucher.

 

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Bonjour Clara, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Bonjour, oui avec plaisir. Je m’appelle Clara, je suis diplômée de l’emlyon depuis 2023 et je travaille aujourd’hui dans le cabinet de conseil en stratégie Simon-Kucher, au sein de la division Life Sciences. J’ai intégré emlyon en 2019 après une classe préparatoire ECS à Strasbourg. J’ai effectué mon premier stage en tant que Junior Sales Operation Analyst chez Ledger, une licorne française qui commercialise des portefeuilles pour les cryptomonnaies. Ensuite, j’ai réalisé la première partie de ma césure dans une boutique de conseil en stratégie spécialisée en santé, CEPTON en tant que consultante junior. En deuxième partie, j’ai fait un échange à la Copenhagen Business School au sein du Msc Business Administration and Innovation in Healthcare. Enfin, j’ai terminé mes études par un dernier stage chez Sanofi Vaccins dans l’équipe Global Product Planning VRS, avant de rejoindre Simon-Kucher en CDI.

 

Après ta prépa, tu intègres emlyon. Pourquoi ce choix ?

J’ai initialement choisi emlyon pour les multiples opportunités offertes d’apprentissage et de découverte du monde professionnel, ainsi que bien-sûr la très bonne réputation de l’école. Cela a été crucial pour définir et réaliser mon projet professionnel, que ce soit grâce aux cours à la carte, à la flexibilité qui m’a permis de construire mon parcours et faire de nombreux stages, un échange ou encore via mon mandat associatif au NOISE emlyon. 

Je cherchais aussi une école qui encourage l’exploration de divers domaines, la prise d’initiatives et l’engagement dans la vie associative. Grâce à emlyon, j’ai pu m’impliquer dans des projets à impact, comme du bénévolat international dans un institut de microfinance ou la mise en place de distributeurs de protections hygiéniques gratuites sur le campus. 

Enfin, d’un point de vue professionnel, c’est vraiment à emlyon que j’ai découvert le secteur du conseil, grâce aux cours proposés, forums, interventions et autres séminaires de préparation aux entretiens. La réputation d’emlyon auprès des grands cabinets de conseil et le soutien actif du réseau d’alumni facilitent aussi considérablement les process.  

 

Pendant ton cursus en PGE, tu as fait 3 stages (Ledger, CEPTON Strategies et Sanofi), que t’ont apporté ces stages dans la définition de ton parcours professionnel ?

Ces différents stages m’ont permis d’explorer divers domaines, allant des sales operations chez Ledger, au conseil en stratégie chez CEPTON jusqu’à travailler en big pharma chez Sanofi Vaccins.

Ledger a été une excellente première expérience de stage, m’offrant de grandes responsabilités dès le début. Cette opportunité m’a permis de développer mon intérêt pour la stratégie d’entreprise et d’acquérir une vue d’ensemble de la société grâce à des interactions avec différents services. Cela dit le secteur m’a moins passionné personnellement, et en effet ma motivation profonde était et est toujours plus liée aux enjeux de santé publique, à l’innovation en santé et à l’accès aux soins.

Ensuite, chez CEPTON, j’ai pu véritablement découvrir le monde du conseil en stratégie en santé. J’ai adoré la variété des projets, le travail collaboratif et l’apprentissage continu grâce aux formations et feedbacks constants. Ça m’a également confortée dans l’idée que la santé était mon domaine de prédilection. Mon échange à CBS a ensuite renforcé mes connaissances théoriques sur secteur.

S’est ensuite posée la question de la première étape de ma vie professionnelle : commencer dans le conseil ou bien directement dans l’industrie pharmaceutique. Mon stage chez Sanofi, où j’ai contribué au lancement d’un nouveau vaccin, m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement interne du secteur de la santé sous le prisme d’une de ses grandes entreprises, et les étapes nécessaires pour mettre un produit sur le marché. Cette expérience, bien que très enrichissante, m’a fait réaliser que je voulais encore découvrir et être exposée à une variété de entreprises, produits et défis plutôt que de de devoir choisir tout de suite.

C’est ce cheminement qui a finalement confirmé ma volonté de faire du conseil en stratégie et m’a guidée vers Simon-Kucher.

 

A la fin de ton PGE à emlyon, tu intègres Simon-Kucher et plus spécifiquement tu rejoins la division Life Sciences. Pourquoi cette spécialisation ? 

Contrairement à la norme des grands cabinets de conseil, qui proposent souvent une expérience généraliste avant de permettre une spécialisation après 2-3 ans, Simon-Kucher est l’un des rares cabinets offrant directement une spécialisation dans le domaine des sciences de la vie. Et c’est tout à fait ce que je recherchais.

Dans la division Life Sciences de Simon-Kucher, on collabore avec divers acteurs et secteurs de la santé : entreprises pharmaceutiques (des petites biotechs aux grandes entreprises pharmaceutiques), dispositifs médicaux, santé animale, solutions digitales en santé, et acteurs B2B comme les CDMO (Contract Development Manufacturing Organization) ou CRO (Contract Research Organization). En plus d’offrir d’autres types de projets en stratégie, il y a une véritable expertise en pricing et en accès au marché. Les missions de Simon-Kucher combinent des compétences analytiques et des connaissances en santé, nécessitant une compréhension fine du marché, de la concurrence et de l’économie de la santé. L’alliance des deux en font des projets très riches à mon sens.  Cette expertise est reconnue non seulement en France, mais aussi mondialement.

Pour résumer le tout, Simon-Kucher Life Sciences était le choix idéal pour moi, me permettant de m’investir directement dans des projets stratégiques dans le secteur de la santé.

 

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Maintenant que tu es chez Simon-Kucher Life Sciences, qu’est ce qui en fait sa singularité selon toi ? 

Les raisons pour lesquelles j’ai choisi Simon-Kucher restent les mêmes, et de nouveaux éléments se sont maintenant ajoutés.

L’aspect international est très fort dans la division Life Sciences, avec la grande majorité des projets ayant une composante internationale. Nous travaillons en équipe internationale, c’est-à-dire avec les autres bureaux et avec un staffing global, ce qui nous permet d’apprendre sur les différents systèmes de santé et les enjeux internationaux. Nous nous appuyons également sur un réseau d’experts, ce qui nous donne une véritable expertise à l’échelle mondiale. Le fait d’avoir des bureaux répartis mondialement permet aussi d’autres avantages comme des transferts vers d’autres bureaux etc.

Ensuite, bien que très bien implanté dans le marché et à l’international, Simon-Kucher reste un cabinet à taille humaine qui conserve une ambiance conviviale et bienveillante. C’est vraiment dans l’ADN de Simon-Kucher, que ce soit en Life Sciences ou pour les généralistes. Un autre point commun entre Life Sciences et les généralistes, c’est l’esprit entrepreneurial. On nous encourage vraiment à prendre des initiatives et à être proactifs, ce qui permet d’évoluer et de trouver sa place au sein du cabinet.

Enfin, la diversité des profils est un autre atout majeur. À Paris, l’équipe Life Sciences compte huit nationalités différentes et beaucoup de personnes ont une double formation, même s’il n’est pas nécessaire d’avoir un background scientifique pour faire partie de l’équipe. 

 

Comment se structure le process de recrutement ?

Une première phase de sélection comprend une vérification et une validation des CV et lettres de motivation par notre équipe RH, ainsi qu’un test en ligne type SHL.

Les candidats retenus à l’issue de cette étape participeront au premier tour d’entretiens, avec un premier entretien avec un senior consultant avec 20-30 minutes de fit et 30-40 minutes d’étude de cas Excel, suivie d’une heure avec un manager ou un senior manager avec à nouveau 20-30 minutes fit puis 30-40 minutes d’étude de cas classique.

Les candidats qui réussissent cette première étape seront conviés à un deuxième tour d’entretiens. La plupart du temps, le tour se compose de 2 à 3 entretiens avec un directeur ou un partner avec 20-30 minutes de fit et 30-40 minutes d’étude de cas analytique. 

À noter que ce processus de recrutement est standard pour tous les candidats, avec des études de cas adaptées selon le niveau requis.

 

Faut-il avoir un background scientifique pour postuler en Life Science ? 

Habituellement, on recrute des candidats diplômés d’une grande école de management (HEC, ESSEC, ESCP, emlyon, EDHEC, etc.), une école d’ingénieurs (Centrale-Supelec, Mines, Polytechnique, etc.), une université de premier rang (Master 2/MS/MBA) et/ou des études scientifiques (pharmacie, médecine, biologie…). Pour postuler en Life Sciences chez Simon-Kucher, il n’est pas nécessaire d’avoir un background scientifique, moi-même je n’en ai pas. 

Ce qui compte avant tout, c’est d’avoir un véritable intérêt pour ce secteur dynamique et international. Et bien sûr, il est essentiel d’avoir de solides capacités analytiques, synthétiques, de savoir travailler en équipe et d’aimer les relations avec les clients. Enfin, il est important de pouvoir justifier de sa motivation à intégrer le cabinet. Ce sont ces compétences et motivations qui sont primordiales pour intégrer l’équipe, plus que le parcours académique initial.

 

Des conseils pour des étudiants intéressés par ce domaine d’activité et plus particulièrement par Simon-Kucher Life Sciences?

Je pense qu’il ne faut pas avoir peur s’engager dans un secteur qui nous intéresse dès la sortie d’école, ni craindre de ne pas avoir le bon background. Personnellement, le secteur des sciences de la vie me passionne depuis le lycée, et mes expériences ont confirmé cet intérêt, c’est pourquoi un parcours généraliste pendant trois ans avant de pouvoir travailler dans ce secteur n’aurait pas fait sens. Il y a tellement de sujets, d’enjeux, de sous-secteurs et d’aires thérapeutiques au sein même de la Life Sciences, que vous serez assurés de combler votre soif de découverte et d’agrandir rapidement vos compétences. 

Maintenant, il ne vous « reste » plus qu’à bien vous préparer aux entretiens, comme pour tout cabinet de conseil. Montrer votre intérêt et motivation, préparez-vous du mieux possible, et vous aurez toutes les chances de rejoindre l’équipe.

Co-fondateur d'elevenact (Mister Prépa, Planète Grandes Ecoles...), j'ai à coeur d'accompagner un maximum d'étudiants vers la réussite !