Apple, Amazon, Samsung et JP Morgan interdisent ChatGPT à leurs employés !

Apple, Amazon, Samsung et JP Morgan interdisent ChatGPT à leurs employés !

Le 18 mai 2023, le Wall Street Journal dévoile une note interne d’Apple demandant à ses employés de ne pas utiliser le robot conversationnel d’OpenAI, ChatGPTSamsung, JP Morgan ou encore Amazon avaient également récemment annoncées des décisions similaires.

 

La confidentialité des informations se heurte au modèle ChatGPT

Pour éviter toute fuite d’informations stratégiques, Apple a demandé dans une note interne à ses employés, de ne plus utiliser ChatGPT, ainsi que d’autres outils d’intelligence artificielle comme Copilot. Pour la marque à la pomme, l’enjeu est de protéger la confidentialité de ses futurs produits.

En effet, le modèle de ChatGPT étant continuellement enrichi, les conversations que le bot entretient avec ses utilisateurs sont envoyées à OpenAI sans distinction. Le risque est donc que certaines données soient transmises au concurrent d’Apple par des employés imprudents qui auraient recours au logiciel pour rédiger des lignes de code, écrire des e-mails ou encore concevoir des supports de marketing.

A ce sujet, Apple est loin d’être réfractaire à l’utilisation de l’intelligence artificielle puisque l’entreprise travaillerait même sur sa propre technologie d’IA générative similaire à ChatGPT. Apple n’a pas encore dévoilé les détails de sa solution, mais nous pouvons imaginer qu’elle sera intégrée à ses produits et services phares, comme Siri, l’Apple Watch ou l’iPhone. Elle pourrait aussi servir à assister les développeurs internes dans la création de nouvelles applications ou fonctionnalités.

 

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Apple, Amazon et JP Morgan souhaitent éviter les problèmes subis par Samsung

Les craintes d’Apple font écho au scandale qui a éclaté au sein de Samsung au début du mois d’avril. Pour rappel, des employés de Samsung avaient dévoilé involontairement des informations confidentielles sur l’entreprise à trois reprises. Par exemple, un premier employé avait détecté un problème dans l’exécution d’un programme de téléchargement d’une base de données et avait donc copié l’intégralité du code source dans ChatGPT, afin qu’on lui propose une solution.

Un autre employé avait également copié l’intégralité du code source dans l’outil, pour l’optimiser et le rendre plus efficace, tandis qu’une troisième personne avait converti le compte rendu d’une réunion enregistrée sur son téléphone, afin que ChatGPT lui fasse une présentation. Ces erreurs internes avaient poussé Samsung à interdire à une partie de ses employés d’utiliser les outils d’intelligence artificielle générative tels que ChatGPT.

ChatGPT donne également des sueurs froides à Amazon. Dès janvier 2023, le géant du commerce en ligne s’est rendu compte que de nombreux employés se servent du chatbot comme assistant, ce qui met en péril les données internes de la firme. Ainsi, dans un mémo interne intercepté par le média Business Insider, un avocat du groupe exhorte les employés à ne surtout pas communiquer des informations confidentielles au chatbot d’OpenAI. D’après l’avocat, Amazon s’est rendu compte que l’intelligence artificielle a parfois généré des réponses qui imitent certaines de ses données internes. Le géant de Seattle estime que ChatGPT peut représenter un risque pour la confidentialité de ses informations. Enfin, Amazon a rappelé à ses ingénieurs qu’ils devaient privilégier l’outil interne d’intelligence artificielle.

Enfin, en mars 2023, JP Morgan Chase avait décidé d’interdire l’utilisation de ChatGPT, en soulignant que si elle est la première banque à le faire, elle suit les exemples, sans avoir par ailleurs, rien de particulier à reprocher à ChatGPT. JP Morgan Chase déclare ne pas savoir combien de ses employés utilisaient ChatGPT, ni pour quelle fonction.

 

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Pour conclure, ChatGPT s’est démocratisé très rapidement au sein des entreprises du monde entier, faisant parfois craindre la diffusion d’informations confidentielles à destination d’OpenAI et des usagers du chatbot. En réponse, de grandes entreprises telles qu’Apple, Amazon, Samsung ou JP Morgan Chase ont décidé d’interdire à leurs employés l’utilisation de cet outil.

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