Bonnes pratiques de collaboration académique à l’heure de l’enseignement à distance

Selon des chiffres récents, environ 4,5 millions de Français ont déjà participé à des études à distance, entièrement en ligne ou hybrides. Avec de tels chiffres, des défis se posent.

Ce n’est pas un secret : la pandémie de Covid-19 a changé à jamais la façon dont nous effectuons nos tâches sur l’internet et en dehors. Les leçons ont été apprises à la dure, mais ce qui reste, c’est un monde mieux préparé à mener des activités à distance, éliminant ainsi la nécessité de se déplacer.

Les avantages des activités à distance sont variés, en particulier dans les espaces universitaires. Pour ceux qui souhaitent obtenir un diplôme universitaire mais qui doivent travailler, par exemple, il y a un gain de temps. Sans cette alternative, ces personnes n’auraient pas la possibilité de progresser dans leurs études.

Dans cet article, nous verrons comment les étudiants peuvent collaborer efficacement à des projets et à des travaux de groupe dans le cadre de l’enseignement à distance. Pour cela, nous allons vous présenter quelques outils qui facilitent ces activités et vous permettent de gagner du temps sans compromettre la qualité.

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1. Utiliser des éditeurs PDF

L’envoi de fichiers est une pratique constante dans l’enseignement à distance, qui peut être facilitée par l’utilisation de ressources permettant de modifier PDF, telles que les éditeurs. Le premier avantage est la possibilité de réviser vos documents sans avoir à les convertir au format utilisé par Microsoft Word.

Parmi les autres fonctions des éditeurs PDF utiles pour les tâches d’enseignement à distance, citons les convertisseurs (de PDF à Word et vice versa, ainsi que d’autres), l’extraction et la suppression de pages, la fusion de documents, la compression de la taille et même des fonctions d’intelligence artificielle telles que la traduction et le résumé.

2. Opter pour des outils collaboratifs

Certains outils de travail en ligne ne sont pas collaboratifs, car beaucoup ne permettent la modification que par un seul utilisateur. Le mieux est de trouver ceux qui permettent à plusieurs personnes d’éditer le même fichier, en particulier les outils qui peuvent être utilisés gratuitement.

Il est courant que les universités et autres établissements d’enseignement disposent de ressources de cette nature et les mettent à la disposition des étudiants, mais si ce n’est pas le cas, des recherches rapides sur l’internet offrent de bonnes alternatives. Tout comme l’éditeur PDF, vous bénéficiez d’un confort accru lorsque vous collaborez à un travail.

3. Envoyer des messages aux moments appropriés

Ce conseil n’est pas directement lié aux outils, mais il est essentiel pour une bonne pratique de collaboration dans les situations académiques : envoyez toujours des messages aux moments appropriés. Supposons que vous ayez besoin d’informations sur un sujet X pour un travail collectif.

Si vous le constatez pendant la nuit, attendez le matin pour envoyer un message au groupe en posant la question. L’idée est de ne pas « envahir » l’espace des étudiants à des moments où ils peuvent se consacrer à d’autres tâches dans leur vie personnelle. 

4. Partager des sources de recherche utiles

Seuls ceux qui sont plongés dans la vie universitaire savent à quel point il est difficile de trouver de bonnes sources de recherche, en particulier lorsque le sujet étudié est plus “niché”. Une grande partie du contenu pertinent se retrouve piégée derrière des « paywalls », ce qui est négatif pour la science, mais une tendance qui ne fait que s’accentuer.

Dans ce contexte, l’élément collaboratif prend encore plus d’importance : chaque fois que vous trouvez du matériel pertinent pour ce que vous étudiez, partagez-le avec votre classe ! Cette attitude ne coûte rien et conduit à un environnement plus solidaire, où les membres du groupe s’entraident toujours.

5. Organiser des réunions audio ou vidéo

Les plus réticents aux activités à distance défendent généralement leur position en affirmant que la communication est plus efficace en personne, car elle permet de voir l’autre et de s’exprimer verbalement. Heureusement, ce problème peut être atténué dans les espaces en ligne, à commencer par les réunions.

Les réunions vidéo ou les appels audio sur Internet sont d’excellentes solutions pour faciliter la communication dans le cadre d’un travail universitaire collaboratif. Pour les questions plus spécifiques, les messages écrits sont toujours recommandés, mais il est possible de se rencontrer virtuellement par vidéo.

6. Être responsable dans l’accomplissement des tâches

Quand on fait un travail universitaire tout seul, la responsabilité du manque d’engagement incombe à nous seuls ; un problème que l’on gère au fur et à mesure. Dans un travail collectif, cette réalité n’existe plus : une irresponsabilité ici est préjudiciable à tous les autres membres du groupe.

À ce titre, il est essentiel d’être responsable et d’intégrer cette attitude au travail quotidien de collaboration académique. En cas d’imprévu, signalez-le à votre groupe, voire à l’enseignant responsable, en veillant toujours à ce que votre erreur ne porte pas préjudice aux autres membres du groupe.

Collaborer dans des espaces académiques sans se réunir physiquement est un défi, sans aucun doute, mais les points positifs font que l’expérience en vaut la peine. En suivant les conseils ci-dessus (et d’autres), vous pouvez tirer le meilleur parti de l’enseignement à distance, sans mettre en péril vos connaissances.

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