Axel, étudiant à l’ESSEC, entre politique et vie de romancier

Axel, étudiant à l’ESSEC, entre politique et vie de romancier

Entré à l’ESSEC en 2018 après un parcours en gestion publique, Axel est aujourd’hui collaborateur parlementaire à l’Assemblée Nationale. Si la suite de son parcours semble toute tracée, c’est sans compter sur sa passion depuis toujours pour l’écriture. À l’automne 2021, Axel fait paraître son premier roman « Noah – L’héritier », qu’il qualifie de « projet le plus important et le plus personnel de sa vie ».

Rencontre avec ce parcours d’étudiant atypique, qui viendra permettre aux plus créatifs d’entre nous de lancer leurs projets sans plus attendre.

Présente toi en quelques mots.

Bonjour Benjamin, et merci pour cet entretien ! Je m’appelle Axel Nys, j’ai 26 ans, et je suis collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale. Auparavant, j’ai étudié l’Histoire et la Science Politique, puis j’ai rejoint l’ESSEC en admission sur titre. Sans surprise, ma plus grande passion est l’écriture, mais je suis aussi un grand fan de sport. D’ailleurs, je pense que ces deux activités vont de pair : courir, faire un foot ou un basket avec ses amis, peu importe la pratique, il n’existe rien de mieux pour libérer son esprit créatif !

Pourquoi as-tu souhaité faire une école de commerce ? Qu’y apprends-tu d’ailleurs ?

Disons qu’il s’agissait d’un heureux concours de circonstances. J’achevais cinq années d’études dans les affaires publiques, et je désirais voir autre chose, vivre une expérience différente avant de me lancer sur le « marché du travail ». J’ai découvert le système des admissions sur titre, et j’ai intégré l’ESSEC en 2018 pour trois années que je ne regrette absolument pas. Au-delà des cours, j’ai pu voyager et partir à New York, mais j’ai aussi rencontré des personnes formidables, venant chacune d’horizons différents. Et surtout, l’école de commerce m’a offert une chose extrêmement précieuse, dont j’avais le plus besoin : du temps pour mener des projets. Pendant trois ans, j’ai écrit, presque tous les jours, et sans ces années à l’ESSEC, jamais je ne serais parvenu à accomplir mon rêve de publier ce premier roman.

Tu t’es lancé dans l’écriture… D’où te vient cette passion ?

Je pense que l’imagination a joué un rôle clé dans cette passion. Cela peut paraître simple, mais j’ai toujours eu beaucoup d’idées d’univers, de personnages et d’aventures que je ne voulais pas oublier. Dès que j’ai appris à écrire, j’ai commencé à mettre sur papier ces histoires. Elles racontaient les péripéties d’aventuriers, d’enfants, de magiciens, de chevaliers ou d’animaux. Je rédigeais un chapitre ou deux, puis me lançais dans un autre récit, sans jamais parvenir à les achever. Mais je m’évadais ! Dans des carnets d’abord – truffés de fautes avec une écriture illisible – puis une machine à écrire, et enfin un ordinateur. J’ai imaginé des dizaines et des dizaines d’histoires ! Puis Noah est arrivé. Cette aventure, je l’ai rêvée il y a dix ans. Et depuis, je ne l’ai jamais arrêtée.

Écrire un livre, ça fonctionne comment ?

Écrire un livre, c’est un travail formidable, qui demande de la patience et de l’assiduité. Mais c’est aussi quelque chose de dur et d’épuisant ! Évidemment, l’objectif n’est pas de proposer un énième tuto « comment écrire son livre ? » ou autre « 10 conseils pour vous lancer dans votre premier roman », car je ne suis pas écrivain, et je n’ai aucune légitimité pour juger un bon ouvrage d’un mauvais. Personnellement, je ne pense pas qu’il existe une « bonne méthode », tout simplement parce que chaque auteur est différent, chacun a sa propre sensibilité. Certains écriront la nuit, d’autres le jour, certains réfléchiront à chaque mot, d’autres rédigeront au fil de leur plume. Parfois, je peux rester des heures devant mon écran, bloqué, en panne d’inspiration, puis soudainement, me réveiller en pleine nuit et écrire cinq ou six pages. Bien sûr, il existe des « bonnes pratiques » sur la manière de construire son récit, de concevoir ses personnages et de préparer en amont la tournure des événements. Mais il serait illusoire d’imaginer un chemin linéaire. L’écriture est pleine de rebondissements, et c’est ce qui fait tout son charme !

Comment fonctionne le monde de l’édition ?

Le monde de l’édition est compliqué, et la crise du Covid n’a pas arrangé la situation, provoquant une hausse considérable du nombre de manuscrits envoyés. Chaque auteur en herbe le sait, ses chances de devenir le prochain J. K. Rowling sont faibles – pour ne pas dire inexistantes – et sans aller jusqu’à cet exemple, il est très difficile de se faire un nom dans le milieu de l’édition. Pour ma part, j’ai surtout essuyé des refus (parfois même dès le lendemain) et connu l’absence de réponse. C’est pourquoi j’aimerais mettre en avant l’autoédition, que je connais mieux, puisque c’est grâce à cette méthode que j’ai pu publier mon roman. Elle consiste à éditer l’ouvrage, sans passer par un éditeur. Autrement dit, le « boss », c’est vous. Pour le meilleur, et pour le pire. Mise en page de l’œuvre, création de la couverture, protection juridique du texte, déclarations fiscales, communication et promotion : tout ce travail qui, soyons honnêtes, n’est ni le plus simple ni le plus passionnant, sera pour vous ! Mais ce n’est rien comparé à l’opportunité formidable qui s’offre à vous. Car l’autoédition permet d’accomplir le rêve de tout « écrivain » : tenir le fruit de ses efforts entre ses mains. Et je peux vous garantir que rien ne m’a rendu plus heureux que de voir mon roman affiché dans une bibliothèque. Même sans devenir le livre du siècle, savoir que ma famille, mes proches, mes amis le liront, suffit à mon bonheur. Bien sûr, je ne perds pas espoir d’être publié un jour par une maison d’édition. Avis aux éditeurs !

Tu écris donc les aventures de Noah… En parallèle de ton parcours très axé sur la politique (tu es aussi à l’Assemblée nationale), comment gères-tu les 2 casquettes ?

L’écriture est en réalité un moyen d’oublier le reste et de faire le vide dans ma tête, de m’évader. Dès que j’ai du temps libre, en fin de la journée, la nuit ou durant les vacances, j’écris. Je ne vois pas cela comme une activité à gérer, mais plus comme un moyen de m’épanouir et d’évacuer le stress quotidien. Écrire est une sorte de parenthèse dont j’ignore à l’avance la durée, mais qui, je le sais, me permet de me ressourcer et d’être ensuite encore plus efficace dans mon travail. Ce n’est pas une contrainte, bien au contraire, c’est ce qui me rend pleinement heureux et contribue à mon équilibre.

D’ailleurs, Noah – L’héritier aura une suite, n’est-ce pas ?

Tout à fait ! Le tome 2 est déjà prêt, et je compte bien le publier l’été prochain. Quant au tome 3, il est en cours d’écriture, et j’espère l’achever très prochainement. Qu’importe les ventes du premier tome, je ferai tout pour mener cette saga à son terme, en espérant partager le plaisir que j’ai d’écrire avec ceux qui me liront. Publier ce premier tome est un rêve, et je ne compte pas me réveiller maintenant. Alors j’irai jusqu’au bout comptant sur votre patience, car plusieurs tomes sont déjà en préparation.

Axel dans 10 ans… Plutôt romancier ou politicien ?

Répondre les deux serait trop facile, non ? La raison me conseillerait les affaires publiques, car il est difficile de vivre de l’écriture, mais mon cœur choisirait la vie de romancier. Faire de ma passion mon quotidien serait le plus bel achèvement personnel, toutefois, je me dois de rester lucide, sachant que la politique est un univers qui me passionne tout autant. Mais terminons cet entretien sur une note optimiste ! Rendez-vous dans dix ans car le septième et dernier tome des aventures de Noah sera publié ! Et je reviendrai vous en parler avec grand plaisir… en tant que romancier.

 

Résumé du livre :

Et vous, qu’attendez-vous pour explorer le monde ? Noah Hallister est un garçon sans histoire. Sur Kratéos, îlot flottant parmi les nuages, sa vie est rythmée par des rêves d’aventures au milieu d’étoiles, loin de sa terre natale. Mais le jour où son grand frère, Vahan, disparait, tout bascule. Héritant d’un étrange coffre, le garçon y découvre un secret dont il ignore tout et qui, pourtant, bouleversera à jamais sa destinée… Car ses ennemis seront nombreux. Et la menace, toujours présente. Un héritage qui le conduira, lui et son meilleur ami, Seth, dans un périlleux voyage aux quatre coins de la galaxie, porté par un équipage de chasseurs de primes avec lesquels il tentera d’accomplir un objectif : retrouver son frère bien-aimé, Vahan.

 

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Co-fondateur du média, je gère les relations avec les entreprises partenaires et les Grandes Ecoles. En parallèle étudiant à Sciences Po Paris ainsi qu'à emlyon business school.