Les logements solidaires, des alternatives attrayantes pour les étudiants
Trouver un logement étudiant pour la rentrée 2024, une mission souvent périlleuse dans les grandes villes, surtout à Lyon, agglomération où il est le plus difficile de trouver un hébergement pour ses études selon le dernier baromètre LocService.fr.
Face à ce constat, l’ENTPE a noué des partenariats solidaires pour les élèves qui souhaitent s’engager, en échange d’un logement à moindre coût. On en parle dans cet article.
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Devenir Kapseurs.ses dans une colocation solidaire
L’école d’ingénieurs situé à Vaulx-en-Velin a signé une convention avec l’AFEV pour de la colocation solidaire. Le principe ? Des étudiants qui vivent en colocation pour un loyer modéré, entre 240 et 330€, et s’engagent quelques heures par semaine pour un projet solidaire au sein de leur quartier.
« Les missions nécessitant environ 2-3 heures d’engagement sont assez variées » explique Lucas Parent, élève-ingénieurs à l’ENTPE et Kapseur. « Ça peut être des missions de mentorat auprès d’un jeune ou des actions solidaires. Par exemple, la mienne consistait à faire la récolte des invendus aux marchés de Vaulx-en-Velin pour organiser des repas conviviaux de quartier » ajoute-t-il.
Une alternative qui existe dans 40 villes en France, avec près de 1100 colocations solidaires. « Cette aventure humaine m’a permis de faire de belles rencontres avec les habitants de la ville et d’autres étudiants, comme mes colocataires originaires du Tchad », raconte Lucas.
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La colocation intergénérationnelle avec le Parisolidaire
Un étudiant de moins de 30 ans qui vit avec une personne de plus de 60 ans, c’est le principe de la collocation intergénérationnelle, proposé aux élèves-ingénieurs de l’ENTPE avec le Parisolidaire Lyon. L’association met en lien les étudiants avec des personnes âgées disposant d’une chambre libre dans un logement proche de l’ENTPE, ou avec des résidences de personnes âgées où ils peuvent bénéficier d’un studio indépendant. Les colocataires s’engagent donc à participer à des activités de cohabitation, comme partager des repas ou aider dans les tâches quotidiennes, contre l’accès à un logement à faible coût, à 350€ maximum.
« Ce mode de vie intergénérationnel enrichit les deux parties », expose Magali Desbos, responsable de la vie étudiant à l’ENTPE. « Ce dispositif permet de créer des liens durables et offre une solution pragmatique face aux défis de logement, de solitude de certains étudiants et d’accompagnement des personnes âgées », complète-t-elle.
En complément de ses deux dispositifs solidaires, l’école d’ingénieurs située dans l’agglomération lyonnaise a également des places réservées au sein de résidences, grâce à une convention avec deux bailleurs sociaux : Est métropole habitat (EMH) et SEMCODA. Autre solution existante, l’entraide entre les étudiants. « Cette solidarité entre les étudiants est assez présente au sein de notre école. Celle-ci se traduit principalement par un groupe Facebook, géré par le BDE, qui partage des offres de logements et de colocations, souvent laissés par les nouveaux diplômés », conclut Magali Desbos.
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