« Le Tour du monde en 80 femmes », un voyage pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin

« Le tour du monde en 80 femmes » est une association fondée en 2023 par Célia Ribière, étudiante à Sciences Po en finance et microfinance, afin de lutter contre la pauvreté et améliorer la situation des femmes en Asie centrale, en Asie du Sud-Est et en Europe centrale, à travers l’entrepreneuriat, grâce à la microfinance, mais aussi la documentation de leurs histoires et de leurs traditions, grâce à des supports multimédias comme la vidéo ou des photographies par exemple.

Ainsi, découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur cette belle initiative !

« Le Tour du monde en 80 femmes » : un voyage pour promouvoir l’autonomisation des femmes

A travers ce Tour du monde, Célia Ribière a pour objectif de promouvoir l’autonomisation des femmes grâce à trois leviers très complémentaires :

• La microfinance : elle permet aux personnes exclues des systèmes financiers classiques d’accéder à des produits et services financiers. L’objectif est de faire sortir les individus de la société.
• Le microcrédit : il s’appuie sur la microfinance et a pour but d’accorder des petits prêts de faible valeur pour des personnes ayant peu de ressources. Cela leur permet de financer leurs projets personnels, refusés la majorité du temps par les banques traditionnelles.
• La documentation : celle-ci permet de documenter les histoires, les traditions et les pratiques culturelles des communautés visitées, afin de favoriser la compréhension et la diversité des cultures.

Cette approche est très complémentaire, car l’autonomisation économique et la préservation culturelle sont indissociables l’une de l’autre.

Un voyage de 30 000 kilomètres sans avion pour le « Le Tour du monde en 80 femmes » 

Le voyage de Célia Ribière, d’une durée de six mois s’étend sur 30 000 kilomètres sans transport aérien, traversant 23 pays, d’Asie centrale, d’Asie du Sud-Est et d’Europe centrale. Au cours de son voyage, Célia Ribière rencontrera 80 femmes remarquables qui se sont lancées dans l’entrepreneuriat, avec une documentation de leurs histoires et leur parcours à travers des photographies, des témoignages vidéo et d’autres médias.

Par ailleurs, notons que l’itinéraire a été soumis à de nombreux changements pour plusieurs raisons, comme elle l’exprime :

• Le départ du voyage se fera aux Philippines par rapport à la problématique des saisons : « L’itinéraire a été inversé pour éviter le « grand froid » de la Mongolie et du Kirghizistan, qui dure la majeure partie de l’année, et pour éviter la saison des pluies en Asie du Sud-Est, qui dure généralement de juin à octobre. »
• Elle ne passera pas par le Bangladesh : « Malheureusement, après avoir discuté avec plusieurs personnes au Kirghizistan, en Mongolie et au Vietnam, j’ai conclu qu’il serait impossible de voyager par voie terrestre et à pied dans les régions cibles pendant les mois correspondant au voyage sans vol Paris-Bangladesh de mars à août 2024. »
• Le voyage ne passera pas par le Tibet : « Le deuxième problème était la transition du Népal vers la Chine. Ce problème n’a pas été résolu car le Tibet nécessite un passage frontalier groupé (4 personnes minimum) pour obtenir le visa, en déclarant l’itinéraire. »
• Au lieu de passer par l’Azerbaïdjan pour rejoindre l’Arménie depuis le Kazakhstan, elle fera un détour par la Russie en transit : « Un autre obstacle en termes de frontières était la frontière terrestre de l’Azerbaïdjan, qui reste fermée à ce jour. Il était censé me permettre de rejoindre l’Arménie depuis le Kazakhstan, pour continuer mon voyage vers la Turquie et l’Europe. Malheureusement, je dois opter pour une autre solution qui est de traverser l’Est de la Russie en transit pendant 3 jours entre le Kazakhstan et la Géorgie pour rejoindre la Turquie et continuer mon voyage. »

A savoir : l’itinéraire est susceptible de changer en fonction des fermetures quotidiennes des frontières traversées.

Le trajet final est donc le suivant, avec une carte pour illustrer son voyage.