Les leaders positifs de moins de 35 ans à suivre selon Les Échos

En ce début d’année 2024, Les Échos Start et l’association Positiv ont publié un palmarès des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre. Le jury est présidé par Jacques Attali, ancien haut fonctionnaire et président de Positiv. Près de deux cents profils ont été explorés et évalués sur quatre critères : l’impact social et/ou environnemental, le leadership, l’innovation sociétale, et le potentiel à cinq ans.

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Des jeunes qui n’attendent pas

Les projets menés par ces jeunes leaders recouvrent des thématiques extrêmement larges : l’égalité des chances, l’écologie par l’aventure, la fracture territoriale, la sensibilisation à des causes via de nouveaux médias, le handicap, l’écologie populaire, l’économie sociale et solidaire, l’aide aux réfugiés, la protection des océans, le sport comme facteur d’émancipation et de promotion de l’écologie ou encore l’entreprenariat féminin.

Lorsque l’on parcourt les différents profils de ce palmarès, on découvre des personnes qui n’ont pas attendu qu’on leur dise « d’accord » pour lancer leur projet. Prenez par exemple Féris Barkat (son interview par PGE à lire ici), à seulement 21 ans il est devenu activiste écologiste en fondant l’association Banlieues Climat. Il a abandonné ses études dans la prestigieuse London School of Economics pour se faire le prometteur de l’écologie populaire.

De huit ans son aîné Théo Scubla s’est lui aussi lancé très jeune, à 20 ans, lorsqu’il a créé each One pour permettre à des réfugiés de retrouver le chemin de l’emploi durable grâce à un réseau d’une quarantaine de grandes entreprises.

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Les bifurqueurs

Parmi ces jeunes leaders, on retrouve également ceux qui ont bifurqué, qui à un moment dans une existence toute tracée ont cherché une autre voie. Maryam Kante était RH dans un grand groupe quand, durant son congé maternité, elle commence à poster des vidéos sur TikTok pour donner les codes du recrutement à ceux qui ne les ont pas. Depuis elle est devenue Mamajob avec près de 674 000 abonnés sur le réseau social chinois où elle distille ses conseils pour promouvoir l’égalité des chances.

C’est aussi par les réseaux sociaux que Camille Chaudron a commencé sa bifurcation. Initialement cadre dans l’industrie agroalimentaire elle s’est lancée sur Instagram avec son compte @girl_go_green dans le but de vulgariser l’écologie sans austérité. Aujourd’hui, elle travaille en indépendante, vivant de la création de contenu, des conférences et de son activité de consultante en transition écologique.

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Être engagé et salarié d’une grande entreprise

Certains choisissent de partir pour changer les choses, d’autres préfèrent faire bouger les lignes de l’intérieur. C’est le choix qu’a fait Romane Anquetil après des études de droit et une école de commerce. En 2020, elle a rejoint la Société Générale Assurances en tant que chargée de mission RSE. Depuis elle est chargée d’élaborer la stratégie nationale et internationale du groupe en matière de RSE, ainsi que d’intégrer la dimension sociale et environnementale dans le travail quotidien des employés.

Qui a dit qu’on ne pouvait pas être entrepreneur et travaillé pour un grand groupe ? Fatima Abdelmoumni prouve le contraire. Celle qui a toujours eu la fibre entrepreneuriale a rejoint le cabinet d’audit Mazars en 2021 où elle a créé un incubateur de start-up la Mazars XFactory pour permettre à des projets avec une vision RSE de se développer grâce aux conseils de Mazars.

Nous vous laissons découvrir plus en détails les profils du palmarès en suivant le lien ici.