Enquête de PwC : l’IA et ses conséquences sur les carrières

Enquête de PwC : l’IA et ses conséquences sur les carrières

En avril 2023, le cabinet de conseil et d’audit PwC a réalisé une étude sur les conséquences de l’IA au cours des carrières, auprès d’un échantillon 53 912 salariés provenant de 46 pays, représentés proportionnellement par rapport à la part du PIB mondial, pour chaque pays. Découvrez dans cet article, les principaux faits marquants de cette étude et les conclusions à en tirer.

 

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Les conséquences de l’IA sur la carrière : un avis différent selon les générations

D’après l’étude CEO Survey de PwC, le déploiement technologique est dans le top 3 des priorités pour les dirigeants français, mais pas pour les salariés français. En effet, 27% d’entre eux considèrent que l’IA n’aura aucun impact dans les 5 prochaines années sur leur carrière, contre 22% à l’international. Ils sont aussi plus mesurés sur les apports de l’IA dans leur carrière, car 19 % pensent que cette dernière va améliorer leur efficacité, contre 31 % dans le monde et 17 % estiment qu’elle leur donnera de nouvelles opportunités professionnelles (21% dans le monde entier)

Cependant, il faut noter que les jeunes générations s’attendent à ce que l’IA ait un impact sur leur carrière, bien plus que les baby-boomers. En effet, 34 % de ces derniers estiment que l’IA n’aura aucun impact sur leur carrière, contre seulement 14 % des membres de la Génération Z et 17 % des Millennials.

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Les difficultés financières dues à l’inflation : un frein pour développement des compétences chez les salariés

Nous sommes actuellement dans une période d’inflation élevée, couplée à un ralentissement de l’économie. C’est dans ce contexte que 18 % des salariés en France ont des difficultés pour terminer le mois et 44 % d’entre eux déclarent avoir peu ou pas d’argent sur leur compte, après avoir fait face à leurs dépenses obligatoires.

Ainsi, cette étude montre que les salariés en difficulté financière ont moins de possibilités pour développer de nouvelles compétences et s’adapter à l’essor de l’IA. Par exemple,  50% des employés en difficulté financière souhaite développer de nouvelles compétences, contre 62% pour les salariés n’ayant aucun souci d’argent.

De plus, 37 % des travailleurs dans une bonne situation financière affirment que l’IA améliorera leur productivité et 24 % qu’elle créera de nouvelles opportunités d’emploi, contre respectivement 24 % et 19 % chez ceux qui sont moins bien lotis financièrement.

Enfin, les travailleurs qualifiés (généralement, ceux avec un revenu assez élevé) pensent à 51 %, que les compétences demandées pour exercer leur métier, vont évoluer dans les cinq prochaines années (avec l’IA notamment), contre seulement 15 %, pour les employés non qualifiés (généralement, ceux avec un revenu plus faible), d’où une adaptation plus rapide des travailleurs qualifiés aux nombreuses mutations à venir.

Pour conclure, nous avons pu observer que les avis sur l’IA sont très différents selon les générations interrogées et la sociologie des salariés. Il faut aussi souligner que les salariés français sont moins enthousiastes sur l’IA que ceux du monde entier.

 

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