- INTERVIEWS SPORT STUDENT LIFE
- Etienne Canonne
- 16 juin 2023
Interview avec Sami Terki, connu comme « Le mec qui court » sur LinkedIn
Connu sur LinkedIn comme « Le mec qui court », Sami Terki a 23 ans et est freelance en copywriting : il écrit pour les entrepreneurs du sport et forme d’autres freelances à l’écriture. Pour Planète Grandes Ecoles, nous avons échangé avec lui :
Peux-tu nous parler de ton parcours académique, puis entrepreneurial avec The Court et enfin sportif ?
J’ai passé 2 ans à la Sorbonne en bi-licence Histoire-Anglais avant d’intégrer le CELSA en 2019 (qui est l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication, interne à Sorbonne Université).
Pendant les 4 derniers mois de mon année au CELSA je suis en stage en tant que Community Manager en télétravail (COVID-19 oblige, retour en 2020), ce qui me laisse un peu de temps pour moi. C’est alors que je plonge un peu dans l’entrepreneuriat via des vidéos YouTube et très vite je commence à créer mon premier projet : un blog sur lequel je vends du coaching en course à pied pour débutants.
En parallèle, je m’ennuie un peu en stage et réfléchis à prendre une année de césure pour travailler à fond sur mon blog. Je soumets l’idée au CELSA qui accepte directement. À partir de septembre 2020, je suis donc à temps plein sur mon projet. Sans trop rentrer dans les détails : le blog ne décolle pas mais je développe énormément de compétences dont le copywriting. Je décide alors de me lancer en freelance dans le copywriting.
En décembre 2020, je rencontre un client qui devient rapidement un ami. On travaille ensemble de fin 2020 à début 2023 où il me propose de rejoindre une boîte qu’il est en train de monter : The Court. Pour faire simple, on aide les entreprises dans le sport à créer du contenu pour générer plus de visibilité et de business. Je m’occupe de toute la partie « écrit » du contenu, comme les newsletters, les publications LinkedIn, les landing pages, etc.
En parallèle, je suis coureur amateur depuis 2018. J’ai notamment passé un an dans le groupe élite du Stade Français. Aujourd’hui, je m’entraîne avec un coach à distance qui me crée des programmes d’entraînement et me suit via une plateforme en ligne.
Tu es free-lance, d’où vient ton envie d’entreprendre ? As-tu d’autres projets en tête ?
Au collège déjà je m’amusais à créer des sites Internet pour ma classe ou à créer des chaînes YouTube. Je ne sais pas d’où ça vient mais j’ai toujours aimé créer, tester, essayer de nouvelles choses, donc cela s’est fait assez naturellement.
Pour l’instant, je veux simplement faire grandir The Court le plus possible et continuer à développer ma marque personnelle sur Linkedin.
As-tu un entourage d’entrepreneurs ? Comment es-tu accompagné/ aidé dans ton projet ?
Oui, mais essentiellement en ligne. Il y a des entrepreneurs que je considère comme des amis que je n’ai pas encore rencontré une seule fois. Pourtant on se parle toutes les semaines !
Je pense que c’est super important d’avoir un entourage, même virtuel, d’entrepreneurs qui comprennent tes problèmes.
La famille, les amis : c’est génial. Mais s’ils sont salariés ou étudiants, ils ont souvent du mal à comprendre ta situation, ils te voient un peu comme un OVNI.
Tu es connu sur LinkedIn (+ de 4 500 abonnés) comme « Le mec qui court ». Aurais-tu des conseils pour les étudiants qui ont du mal à se lancer dans le sport ? Ou des bonnes habitudes à prendre pour améliorer son hygiène de vie?
Faire du sport, ça peut être aussi simple que de prendre 15 minutes en rentrant de cours pour faire un peu de cardio.
Trouvez l’activité la plus simple à faire rentrer dans votre emploi du temps. J’avais plein de camarades au CELSA qui étaient inscrits à la salle de sport mais au bout de 3 semaines, ils avaient abandonné parce que c’est loin ou que ça prenait trop de temps…
Si vous commencez à courir, mieux vaut y aller 3 fois par semaine 30 minutes qu’une seule fois pendant 1h30. C’est un plus petit effort et vous risquez moins d’abandonner.
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Où te vois-tu dans 3 ans ? Et où vois-tu The Court à cet horizon ?
Je ne fais jamais de plan à 3 ans parce qu’il peut se passer un nombre incalculable de choses d’ici là.
Je n’ai aucune idée de ce que je ferai dans 3 ans et ça me va très bien, je trouverais ça triste d’avoir un destin tout tracé alors que j’ai seulement 23 ans.
Si j’ai bien appris une chose depuis que je suis entrepreneur, c’est que rien ne se passe jamais comme prévu.
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