De TBS Education à EcoAct : interview avec Mathilde Mignot
La génération Z est souvent décrite comme particulièrement engagée sur les thématiques de société et d’environnement, poussant les Grandes Ecoles de management à en faire une priorité dans leur plan stratégique depuis quelques années. Pourtant, TBS Education a été pionnière dans ce domaine, en témoigne le parcours de Mathilde, diplômée TBS Education 2015, aujourd’hui en poste chez Ecoact !
Lire plus : Ils ont choisi TBS Education et voici pourquoi (enquête SIGEM)
Bonjour Mathilde, peux-tu présenter ton parcours ?
Après le bac, je me suis dirigée vers une classe préparatoire au lycée Hélène Boucher en région parisienne, avant de choisir TBS Education à l’issue du concours, en 2013. J’ai beaucoup réfléchi à mon projet avant d’intégrer l’école, pour en arriver à l’objectif de travailler dans le développement durable, et principalement dans la lutte contre les changements climatiques. J’ai ensuite effectué plusieurs stages, notamment au Ministère de la Transition écologique, puis chez Greenpeace, avant de rejoindre Ecoact, un cabinet spécialisé dans l’accompagnement aux entreprises et organisations dans la définition et la réalisation de leur stratégie climat.
Lire plus : TBS Education : inauguration du campus barcelonais, nouveaux programmes et pédagogie innovante
Pourquoi as-tu été attirée par le domaine de la RSE et de l’environnement en particulier ?
C’est le fruit d’une réflexion entre mes engagements personnels et la quête d’un projet professionnel. Par de nombreux échanges, mais aussi l’expérience d’un stage entre mes deux années de classe préparatoire, j’ai compris que je pouvais construire un projet me correspondant autour du sujet du climat et de l’entreprise. Par mes expériences à l’étranger, ma sensibilisation au sujet, notamment en soutenant des ONG dédiées, je me suis naturellement orientée vers cet aspect du développement durable.
Tu travailles au sein de Ecoact, comment ont évolué tes missions depuis ton arrivée ?
J’ai commencé en tant que business developer en 2015, avec l’envie de montrer aux entreprises que des solutions très concrètes existaient pour réduire leur empreinte carbone et lutter globalement contre les changements climatiques. Par la suite, je me suis intéressée au marché volontaire du carbone, et aux projets de compensation carbone. Ce sont des projets de lutte contre les changements climatiques (par exemple : restauration d’écosystèmes marins permettant de capter du Co2) et qui ne peuvent voir le jour que par l’apport de la finance carbone, notamment via les investissements des entreprises. Depuis maintenant 8 ans, je suis entièrement dédiée à ce sujet chez Ecoact, en supervisant les activités de promotion et de développement de projets en France et à l’international. Dans ce cadre, je gère une équipe de 30 personnes, ayant des profils très différents et enrichissants.
Quels sont les grandes problématiques que rencontre Ecoact actuellement ?
Etre toujours à la pointe de l’innovation, dans un milieu dynamique et en constante évolution ! Trouver les bonnes expertises, et continuellement former les équipes.
À quoi ressemble une journée-type ?
Beaucoup d’échanges ! Avec mon équipe pour suivre l’avancée des projets, mais également avec les équipes commerciales et les clients pour comprendre leurs attentes et pouvoir y répondre au mieux. Enfin, des discussions avec des acteurs de terrain pour permettre de développer ou renforcer des collaborations.
En quoi TBS Education t’a aidé dans ton insertion professionnelle ?
TBS Education m’a donné les outils de compréhension des entreprises pour pouvoir appréhender leurs enjeux et faire le lien avec le climat. Dans ce sens, le parcours à l’international m’a été également très utile, car j’ai pu étudier la thématique du climat lors de mon université partenaire à un niveau plus global. Aujourd’hui, mon équipe est multiculturelle : commencer à travailler dans ce cadre dès l’école est essentiel. Enfin, le corps professoral m’a aiguillée dans mes réflexions, soutenue dans mes projets, dans un contexte où peu d’étudiants à l’époque s’intéressaient réellement à ce sujet. Cela m’a vraiment permis de me lancer, et avoir confiance dans mon parcours.
Enfin, comment parler du secteur de la RSE en entretien de personnalité selon toi ?
Le secteur de la RSE est source de métiers dits « passions », où l’envie principale est d’avoir un impact positif, en participant à la transformation structurelle de notre modèle de société qui aujourd’hui fait face à ses limites. C’est un secteur porteur dans la mesure où de nombreuses entreprises ont pris des engagements forts, notamment depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015, celui-ci ayant participé à l’implication grandissante du secteur privé sur ces thématiques.
