Les business angels : Les choses à savoir !

Les business angels : Les choses à savoir !

Largement médiatisés en France par l’émission « Qui veut être mon associé » diffusée sur M6, les business Angels sont petit à petit connus de tous. A l’image de Marc Simoncini qui a revendu Meetic ou d’Eric Larchevèque, fondateur de Ledger, plateforme qui sécurise les portefeuilles crypto, ces investisseurs mettent de leur personne pour soutenir des jeunes start-ups.  Mais qui sont-ils réellement ?

 

Lire plus : Qui est Marc Simoncini, juré de « Qui veut être mon associé ? »

 

Business Angels : Investir avant tout ?

Les business Angels sont des investisseurs indépendants qui mettent leur argent et leurs compétences dans des entreprises en démarrage ou en croissance. Ils apportent une aide financière aux projets qui leur sont présentés. S’ils investissent, cela veut dire qu’il trouve le projet porteur et qu’ils peuvent y apporter une valeur. Il s’agit en général d’un entrepreneur à succès, qui a pour but principal d’obtenir une plusvalue significative à travers son investissement.

 

Les business Angels : plus que jamais intéressants !

La montée en flèche des taux d’intérêts et la réticence des banques lorsqu’il faut financer des start-ups sont autant de raisons qui rendent indispensables la présence de business Angels. Les levées de fonds sont ainsi présentées en priorité à des fonds d’investissements ou à business Angels. En France, parmi les rares Business Angels prisés, nous retrouvons :

  • Marc Simoncini
  • Eric Larchevèque
  • Anthony Bourbon
  • Pierre-Edouard Stérin
  • Xavier Niel
  • Bruno Rousset 
  • Michaël Benabou 
  • Thibaud Elzière 
  • Pauline Duval 
  • Olivier Brourhant 
  • Thibault Poutrel 
  • Dominique Romano
  • Julien Lopizzo

 

Lire plus : Eric Larchevêque (Qui veut être mon associé) : parcours, investissement et fortune

 

Le processus pour obtenir l’investissement d’un business Angel

La sélection de projets est définie en plusieurs étapes :

  • Dépôt d’un dossier de présentation
  • Présentation orale (pitch), précision sur le projet et le business model)
  • Due diligence (vérification des informations)
  • Closing (conclusion ou non du contrat)

 

Le dossier doit démontrer l’optimisation du modèle économique et le retour sur investissement potentiel. Une fois le projet retenu, un comité de sélection composé de membres du réseau discute de l’intérêt du projet. Si plusieurs business angels sont intéressés, ils peuvent former une SIBA afin de partager les risques.

 

Une exposition médiatique sans précédent !

Les émissions « Shark Tank » aux Etats-Unis et « Qui veut être mon associé » en France sont basées sur la participation des business angels. Les candidats présentent leur projet à un panel dinvestisseurs en déroulant un pitch puis en répondant aux questions, le tout en 1h chrono. Les investisseurs choisissent de financer le projet ou non, en modifiant généralement l’offre proposée par les entrepreneurs. C’est la négociation.

 

Parmi les entreprises passées par Shark Tank, on retrouve par exemple « Ring », qui est devenu un géant de la sécurité par vidéosurveillance et qui est même disponible en France !

Dans « Qui veut être mon Associé (QVEMA) », nous avons également pu découvrir de futures entreprises à succès, comme « La French Baguette », kit permettant de fabriquer soi-même une véritable baguette française, ainsi que « Bob », lave-vaisselle miniature terriblement efficace !

 

Lire plus : Shark Tank : « Qui veut être mon associé ? » aux Etats-Unis

 

Que retenir des Business Angels ?

Finalement, le contexte actuel rend plus que jamais nécessaire l’intégration d’un ou de plusieurs business Angels au capital d’une société, les banques étant de plus en plus réticentes à l’idée d’investir dans des start-ups !