L’UE finance le projet « n-Aqua » ENS – PSL à hauteur de 10 millions d’euros

L’UE finance le projet « n-Aqua » ENS – PSL à hauteur de 10 millions d’euros

Les chercheurs de l’ENS – PSL de l’Institut Max Planck travaillent sur un projet scientifique ambitieux et exemplaire, autour du transport quantique dans les fluides ultra-confinés. Soutenu par l’Union européenne, ce projet bénéficie d’un soutien financier de 10 millions d’euros du Conseil européen de la recherche. 

 

Lire plus : Dauphine – PSL signe un partenariat avec la Fondation Santé des Etudiants de France

 

Le projet « n-Aqua » pour étudier l’eau à l’échelle nanométrique 

Le comportement de l’eau varie en fonction de l’échelle à laquelle on l’étudie, ainsi que des conditions dans lesquelles elle est confinée. La compréhension du comportement de l’eau à l’échelle nanométrique est essentielle à des applications technologiques majeures, telles que la production d’énergie et la purification de l’eau.

Depuis des siècles, les scientifiques étudient les propriétés partiellement anormales de l’eau, ce  liquide unique qui fait de la Terre, la planète bleue. Par exemple : le fait que l’eau ait sa plus faible densité à 4 °C ou que les icebergs flottent sur l’eau. Ces théories conventionnelles, largement disponibles, ne suffisent cependant pas à expliquer le comportement de l’« eau nanométrique »,  c’est-à-dire ce qui se passe lorsque l’eau est fortement confinée, dans un espace à l’échelle de l’angström. Les premières données indiquent qu’à cette échelle et dans ces conditions, l’eau s’écoule différemment et son diagramme de phase – diagramme décrivant ses états agrégés pour des conditions de température et de pression données – se modifie.

 

Les applications possibles du projet « n-Aqua »

Les recherches liées au projet « n-Aqua » permettraient d’expliquer le comportement de l’eau à toutes les échelles, ainsi que certaines théories scientifiques considérées comme des axiomes. Une fois ces derniers compris et démocratisés, la question de l’eau à l’échelle manométrique pourrait être utile dans de nombreux domaines :

  • La purification de l’eau
  • La production d’énergie 
  • Le traitement des eaux
  • Le développement de nanotechnologies liées à l’eau

Toutes ces applications ont des conséquences dans la vie quotidienne de chacun, qui pourrait donc être améliorée grâce à ces recherches. Afin de soutenir ce projet, l’UE a donc décidé de le financer à hauteur de 10 millions d’euros sur les 6 prochaines années. 

 

Lire plus : La crise de l’or bleu

Rédactrice en chef de Planète Grandes Ecoles et étudiante en école, j'ai à coeur d'aider les étudiants à mettre toutes les chances de leur côté pour réussir !