Rencontre avec Noémie Granier : ex Trade Marketing Manager Moyen-Orient/Afrique ( Dolce&Gabbana, Gucci)

Rencontre avec Noémie Granier : ex Trade Marketing Manager Moyen-Orient/Afrique ( Dolce&Gabbana, Gucci)

Venez découvrir l’interview de Noémie Granier ! Envie de découvrir le monde, Noémie a pu accomplir ses objectifs en travaillant aux quatre coins du monde !  Elle nous raconte son parcours qui en inspirera plus d’un !

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Apres l’obtention du bac, j’ai débuté mes études supérieures par un BTS Commerce International. En effet, depuis plusieurs années, j’aspirais à voyager et à travailler à l’étranger. Ensuite, j’ai poursuivi mes études en Ecole de Commerce à l’INSEEC où j’y ai choisi la spécialité International Business Management & Marketing.

En ce qui concerne mes voyages, j’ai eu la chance de pouvoir partir au Royaume-Uni et aux États-Unis en séjour linguistique pour apprendre et perfectionner mon anglais. J’ai pu ensuite réaliser plusieurs stages dans différents pays du monde. C’étaient des expériences professionnelles très enrichissantes.

En dernière année à l’INSEEC, nous devions réaliser un stage de fin d’année de six mois. Ayant toujours été attirée par le domaine du luxe, j’ai décidé de diriger mes recherches dans ce secteur. De ce fait, j’ai pu trouver un stage chez Chanel, à Dubaï. Cela a été ma deuxième expérience professionnelle dans cette ville où j’ai ensuite continué ma carrière.

En effet, j’ai ensuite obtenu un premier emploi chez Clarins en tant que Responsable Marketing. Puis Procter & Gamble m’a offert l’opportunité de les rejoindre en tant que Merchandising Manager, pour développer la marque Dolce&Gabbana Beauté sur toute la région Moyen-Orient et Afrique. J’ai pu évoluer professionnellement et grâce à une promotion, je suis devenue Trade Marketing Manager pour Dolce&Gabbana Beauté mais également pour Gucci Beauté.

En 2017, j’ai rejoint Shiseido en tant que Chef de Marque, pour piloter la stratégie marketing des marques Shiseido et Dolce&Gabbana Beauté dans la zone Moyen-Orient.

 

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A quoi ressemble le quotidien d’un chef de marque ?

Il s’agit d’un poste très intéressant et challengeant. En effet, le chef de marque s’occupe de tout le marketing stratégique et opérationnel sur une région donnée et il gère une équipe.

Le Chef de Marque s’occupe de la mise en œuvre de la vision de la marque, de la feuille de route, de la stratégie de distribution de la marque dans la région, de la gestion de l’assortiment produit et de la mise en place des campagnes marketing pour chaque lancement. Cela va concerner le trade marketing (animations en point de vente, définition d’un assortiment produit, d’une politique de prix et de distribution) mais également les campagnes média (TV, digital, out of home, cinéma, presse écrite), les relations publiques (partenariats avec des magazines pour des publications ou photoshoots avec nos égéries, organisation d’événements, collaboration avec des influenceurs).

Le chef de marque est aussi responsable du compte de résultat de la marque, il doit s’assurer que les budgets marketing et média sont bien respectés. Il a pour objectif d’atteindre les objectifs de profitabilité de la marque définis par le siège à la fin de chaque année. Enfin, le chef de marque doit également définir les objectifs de croissance de la marque.

Il y a aussi beaucoup de discussions avec le siège international basé à Paris, pour établir un calendrier local, c’est-à-dire adapter les directives globales au marché du Moyen-Orient. Il faut savoir que c’est une région du monde complètement différente des autres donc il y a beaucoup d’adaptations à faire. Nous partageons régulièrement au siège les besoins du marché en termes de produits, d’activités marketing ; nous communiquons aussi sur les innovations des concurrents.

 

Quels stages avez-vous faits auparavant ?

J’ai fait un premier stage en Inde, dans une entreprise pharmaceutique familiale qui développait et exportait des médicaments.

Deux années plus tard, j’ai effectué un stage à Phuket, en Thaïlande, dans le secteur de la plongée. J’étais chargé de développer les activités de plongée du club, notamment en démarchant les hôtels de l’île pour établir des partenariats.

Lors de ma deuxième année à l’INSEEC, je suis partie à Dubaï pour travailler dans une entreprise sous-traitante du secteur pétrolier. J’ai réalisé de nombreux appels d’offres pour les compagnies pétrolières du Golfe, afin de développer les activités de l’entreprise. Je n’ai pas forcément apprécié de travailler dans le secteur pétrolier, en revanche, ce stage m’a permis de découvrir Dubaï

Ayant toujours rêvé de travailler dans le domaine du luxe et appréciant beaucoup Dubaï, j’ai cherché mon stage de fin d’études dans cette ville mais cette fois dans ce secteur. J’ai donc fait un stage de 6 mois chez Chanel, en tant qu’assistante commerciale Parfums Beauté.

 

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui veut se lancer aux Émirats arabes unis ?

Si c’est votre rêve, foncez ! Tout le monde peut y arriver en se donnant les moyens. Il faut bien évidemment avoir conscience du coût de la vie qui est élevé là-bas. Il faut également avoir un niveau d’anglais correct. Mais avec de la volonté, de la motivation et en faisant les bonnes recherches, on peut trouver un emploi. C’est un pays en forte croissance, malgré la crise du Covid, le pays s’en sort très bien, et il y a plein d’opportunités !

 

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