- AUDENCIA SÉLECTION STUDENT LIFE
- Coline Bernard
- 3 mai 2021
Rencontre avec Hugo Beauvieux, major à Audencia
Bonjour Hugo, peux-tu me parler de ton parcours ?
Je suis né et j’ai grandi à Périgueux, près de Bordeaux, en Dordogne. Après l’obtention de mon bac ES au lycée Jay de Beaufort, j’ai fait une classe prépa ECE au lycée Montaigne à Bordeaux. J’ai intégré Audencia en 2020, où je suis en parcours English Track et président de l’association de cinéma les Hallucinés. Je suis également membre de l’association « les guides des Montaignards », qui est l’association des anciens élèves de Montaigne. Nous organisons des forums et des oraux blancs pour entrainer les préparationnaires et leur donner des informations sur les écoles de commerce. Je suis responsable du projet consistant à faire passer des oraux aux étudiants de première année.
Comment as-tu vécu ta prépa ?
Même s’il y a eu des hauts et des bas, j’ai globalement bien aimé ma prépa car j’ai rapidement réussi à m’habituer au rythme de travail en première année, et mes notes étaient plutôt bonnes. Comme beaucoup d’étudiants, j’ai assez mal vécu la longue période de révisions pendant le confinement, mais finalement mes concours se sont bien passés. J’étais assez déçu par l’annulation des oraux. J’aurais bien aimé les passer, surtout en langues, car c’est mon point fort et j’aurais eu la possibilité de me démarquer.
Pourquoi as-tu choisi Audencia ?
Avant même de passer les concours, je m’étais renseigné sur l’école et j’avais repéré l’association les Hallucinés, qui m’intéressait beaucoup, et j’apprécie le côté culturel de la formation proposée à Audencia. J’ai vu deux masters qui m’intéressent, tous deux se rapportant au domaine de la culture : le master en management des institutions culturelles, et le master de management en création et production audiovisuelles. L’association les Hallucinés dont je suis président a deux projets phares dans l’année, qui sont la projection grand écran d’un film en plein air à Nantes, regroupant plus de 800 personnes, ainsi que l’organisation d’un festival du court métrage étudiant, en partenariat avec un cinéma nantais. De plus, nous réalisons des courts métrages présentés à des compétitions de courts métrages étudiants et en temps normal nous organisons des projections en appartement ou dans un cinéma partenaire. Malgré la situation sanitaire actuelle, nous faisons au mieux pour maintenir les activités et les projets phares de l’association.
Jusqu’à maintenant, comment se passe ta scolarité en école ?
Comme la plupart des étudiants, je trouve que c’est dommage de ne pas avoir pu profiter de la vie en école au début de l’année, surtout après deux années de prépa, mais heureusement la situation se débloque petit à petit. Même si je me suis bien adapté aux cours à distance, je trouve qu’avoir des cours en dual teaching (une semaine en présentiel et une semaine à distance) n’est pas idéal.
Tu as majoré le premier semestre, est-ce que tu t’y attendais ?
Je m’attendais à être bien classé. J’ai pas mal travaillé et j’ai bien réussi à m’adapter au distanciel, donc j’espérais atteindre le top 30. En revanche, je n’avais pas l’objectif d’être dans le top 10 ni même major de ma promo, mais j’étais agréablement surpris par mon résultat. D’ailleurs, quand j’ai vu mon résultat j’étais en plein milieu d’un projet avec mon association donc j’étais occupé mais c’était quand même une bonne nouvelle !
Quelles étaient tes matières fortes / les matières qui t’ont le plus intéressé ?
Mes matières fortes étaient les langues (anglais, espagnol, italien), le droit, les mathématiques, la finance, et l’option que j’ai choisie, l’industrie cinématographique hollywoodienne. Ma matière préférée a été mon option car c’est un cours que j’ai choisi donc qui me plait vraiment, mais aussi l’introduction au management ainsi que le droit. Pour cette matière, les cours me rassuraient car il y avait beaucoup de contenu donc ma méthode de travail s’est rapprochée de celle que j’avais adoptée en prépa, ce qui m’a permis d’avoir des bons résultats.
Que veux-tu faire plus tard ?
J’aimerais idéalement travailler en tant que producteur cinématographique, ou au moins dans l’audiovisuel. Je suis intéressé par l’accompagnement des films car c’est un domaine qui touche à tout, du management à la finance en passant par le marketing, et c’est cette dimension pluridisciplinaire ajoutée à une passion qui me donne envie de travailler dans ce domaine. J’ai un stage à faire entre juin et aout, de 6 à 10 semaines. J’aimerais idéalement l’effectuer dans le cinéma, mais dans les grands groupes les offres de stages se font essentiellement pour des stages de 6 mois, et les offres pour être assistant de production se font souvent au dernier moment, pour des projets ponctuels. J’ai quand même envoyé beaucoup de candidatures spontanées car c’est ce domaine qui m’intéresse, mais je suis ouvert à d’autres possibilités.
Quel conseil pourrais-tu donner aux étudiants en école de commerce ?
Le premier conseil est de ne pas se laisser déstabiliser par la situation car on peut réussir, même dans ces circonstances. J’ai majoré le premier semestre car j’avais une bonne organisation, et parce que j’écoutais bien en cours, ce qui m’a permis d’avoir un rythme de travail efficace et productif. Mon deuxième conseil est de, malgré tout, ne pas trop travailler et profiter de sa scolarité en tant qu’étudiant !
Nous remercions grandement Hugo Beauvieux pour le temps qu’il nous a accordé !