Les 10 villes avec les logements étudiants les moins chers
Pour les étudiants, le logement représente le premier poste de dépense. En août 2023, l’UNEF, estimait que les loyers allaient augmenter en moyenne de 1,89%, soit 0,5 point de plus que l’année 2022. La plus forte hausse est en région parisienne, avec Guyancourt (+9,63%). Néanmoins, certaines villes se démarquent par leur accessibilité pour les étudiants n’ayant pas les moyens financiers pour étudier dans les grandes villes !
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Le classement des 10 villes avec les logements étudiants les moins chers
| Rang | Ville | Loyer moyen 2023-2024 |
|---|---|---|
| 1 | Le Mans | 371 € |
| 2 | Limoges | 375 € |
| 3 | Poitiers | 376 € |
| 4 | Pau | 381 € |
| 5 | Saint-Étienne | 385 € |
| 6 | Brest | 389 € |
| 7 | Mulhouse | 392 € |
| 8 | Besançon | 403 € |
| 9 | Clermont-Ferrand | 409 € |
| 10 | Perpignan | 412 € |
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Analyse des données du classement
Tandis que les grandes villes, en particulier celles de la région parisienne, affichent des coûts élevés, d’autres villes comme Le Mans, Limoges et Poitiers offrent des loyers plus abordables, rendant la vie étudiante plus accessible financièrement. Cette disparité met en évidence la nécessité pour les étudiants de bien choisir leur lieu d’études, en prenant notamment en compte les ressources financières nécessaires, afin d’éviter une précarité excessive.
Des villes accessibles potentiellement en danger
Selon l’Unef, les étudiants dépensent en moyenne 570€ par mois pour leur logement, mais ce montant varie évidemment selon les régions. Les loyers les plus élevés, situés à Paris, Nanterre ou encore à Créteil, oscillent entre 734 et 881€ en moyenne. En revanche, un étudiant au Mans ne débourse que 371€, ce qui représente un écart de plus de 500€ !
Néanmoins, le syndicat étudiant s’inquiète de la flambée du coût des transports. En effet, en 2022, seules trois villes avaient augmenté leurs tarifications, or, en 2023, ce sont onze villes ainsi que les communes d’Île-de-France qui ont relevé le prix des abonnements annuels. Cette augmentation est quantifiée par l’Unef à +5,91% pour les non-boursiers et de 3,95% pour les boursiers. Ce phénomène pourrait ainsi se propager à toutes les villes, et donc également celles de notre classement.
En somme, bien que le coût de la vie puisse être un obstacle majeur, des solutions existent en optant pour des villes où les loyers et le coût de la vie sont plus abordables. Il ne faut pas oublier que les bourses et les logements Crous peuvent grandement amoindrir cette précarité, de même pour les APL. Enfin, certaines villes mettent en place des revenus pour les étudiants qui en sont originaires, comme Grande Synthe (Nord), Berre l’Étang (Bouche du Rhône), ou encore Genay (Rhône) !
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